SANCTIIAIRE
les quatre face-s, Ifayzuit qifun point d'appui au centre,
faitemenl; au service capitulaire d'un monastbrc. C'est
salles capitulaircs anglaises Pb-duitc 51 la forme carräc.
se prC-Lzlit par-
la donnde des
SANCTUAIRE, s. m. (carole)_. Partie de Feglise ou se trouve place l'alu-
tel majeur. Les sanctuaires des eglises du moyen fige sont tn-ientes de
telle facon que le pretre, a l'autel, regarde le lever du soleil (Fequinoxe ;
du moins cet usage parait-il zivoir (vte etahli depuis le VIIIÜ siecle, en
Occident.
Cependant il est quelques exceptions a cette regle. Le sanctuaire de
Feglise abbatiale de Saint-Victor, a Paris, etait tourne vers l'orient
(ra-te 1.
La plupart des eglises rlienanes possedent deux sanctuaires, l'un a
l'orient, l'autre a l'occident, et le plan de Yeglise de l'abbaye de Saint-
Gall, attribue a Fabbe Eginhard, vivant du temps de Gharlemagne "l, pre-
sente la nienie (lisposition. '['0ntefois, dans ce plan (Yeglise, le sanetilaire
oriental est seul pourvu de stalles, (Fanibons, qui manquent au sanc-
tuaire de l'ouest.
Ijatloption des doubles sanctuaires se retrouve dans quelques eglises
franeaises, dans les catlietlrztles de Besanqon, de Verdun, de Nevers menu-
(voy. Cxrniinnitum).
Dans les egliscs abbatiales, le sanctuaire est au-dcssus du cliuzur, lequel
est le plus souvent installe, soit dans le transsept, soit dans les dernieres
travees de la nef. Tel etait (lispose le sanctuaire de l'abbaye de Saint-
Denis (voy. Quoi-zen)? Le sanctuaire des eglises zibbzttiales se trouvait
habituellement eleve au-dessus d'une crypte dans laquelle etaient enfer-
mees les chasses des corps-saints (voy. ARCHITECTURE MONASTIQUE). Ces
cryptes ou confessions, avec les sanctuaires qui les surmontent, sont con-
servees encore clans les eglises abhatiales de Saint-Germain dÄXnxei-re,
de Vezelay, de Sainte-Radegonde a Poitiers, de Saint-Denis en France,
de Saint-Benoit-sur-Loire, de Montmajour pres rFArles, de Saint-Serniii
de Toulouse, etc. Alors le sanctuaire proprement dit est relcvc de quel-
ques marches ail-dessus du pave de la nef, et formait un lieu reservc
possedant un autel particulier, dit autel (les reliques, tandis que le
maitrc autel est place ail-dessous de ce sanctuaire, devant le choeur des
religieux, et s'appelait autel matutinal, läest-a-dire devant lequel ou
chantait les matines.
Nos catliedrales francaises, rebaties pendant la seconde moitie du
xu" siecle ou au commencement du xmc, ne possedziient pas, a propre-
1 Uabbel Lcbeuf, Diocäse de Paris, t. Il, p. 5113.
2 Voyez Mabillon ct PArCIziZccIurc monastique de M. Albcrt Lenuir, p. 211.
3 Voyez. POU? la disposition nncicnm; du sanctuaire de Väglise abbllliillü de Saint-
Dcnis, la Cosmogrzzphie unzverscllc, Frungois de Bclleforest, 1575, 20 vol. du tonne 10',
et D. Doublet.