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lait avoir sous la main. Il etait donc necessaire de renouveler ä chaque 
heure cette provision, comme aujourd'hui il faut, dans une placg 35515- 
äee, renouveler sans elesse  illtäfllftmflS äles bouches il feu placees sur 
es ouvrages qui con r1 uen a a e ense 'un point attaque. 
 Ces tours ouvertes ä la gorge se pretaient 51 ces approvisionnements 
incessants, car plus leur diametre etait petit, plus il fallait remplacer 
souvent les PPOJCCIÜBS employes ä la defense. D'ailleurs l'attaque n'atteint 
sexieuse ou autant qu elle etait tres-rapproehee, detznt 1e point attaque 
qui se dcfenclait sans attendre secours des ouvrages voisins. Tous les 
efforts (le lattaque, et, par suite, de la defense, etant ainsi limites a un 
Bhamp tres-etroit, les moyens (le resistance saceumulaient sur ce point" 
attaque et devaient etre renouveles avec activite et facilite. Nous verrons 
comment cette partie du programme de la defense des tours se mo- 
glfle peu a peu suivant les perfectionnements apportes dans le mode 
attaque.  
Il est encore une observation dont il faut tenir compte. Dans les 
ouvrages de la fin de l'empire romain, comme pendant les periodes 
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grecque et romaine, les tours ont sur les eourtines un commandement 
eonsiderable (Hg. A)1 : cette disposition est assez regulierement observee 
jusque vers 1e milieu du XIIIÜ siccle, mais alors les courtines slälevent; 
le commandement des tours sur ces coux-Lines diminue d'autant. A cette 
cpoque, il arrive memc parfois que ces tours ne remplissent que 1a fonc- 
tien de ilanquement, et n'ont plus de commandement sur les courtines. 
Llosnique gallo-romaine, musäe de Carpcntras.