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Rien Ifägale la splendeur de ces monuments de metal dore et ämaille.
L'abbaye de Braisne, les cathädrales de Beauvais et de Paris, Pabbaye
de Royaumont, en possedaient plusieurs l.
Il y a une sorte de monument intcrmediaire entre ces derniers tom-
beaux et les plates-tombes : ce sont des statues couchees sur un lit lege-
Pement incline, et ayant au-dessus du pave un faible relief. Ces tombes
etaient placees dans le choeur des eglises ou dans les chapelles, de faqon
ä Ütre vues des Hdfgles et a ne pas gener la circulation. Il existait avant
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la Revolutien, dans Yeglise de Ghaloche, au milieu du choeur, un mm-
büau ainsi compose : (ietait celui de Thibant, seigneur de Melhefelon,
de Bäatpix de Dieux, sa femme, de leur fils et de leur bru. Les (Iuatre
Statues etaient eouchees sur un socle peu eleve, en forme de lit de
camp (fig 30); 1.35 statues etaient peintes; les deux sires de lilothefelgn
avaient leurs mailles florees et portaient des eottes armoyees de leurs
armes, qui sont de gueules aux six ecussons d'or poses trois, deux et i1n_
Ce tombeau datait du commencement du XIVe siecle 2.
Les tombes plates gravees ne remontent pas, comme nous l'avons dit
dejäi, au (18151 du une siecle. Mais vers la {in du XIIB et le commencement
du XIIIH, on plagait dans les eglises beaucoup de pierres tombales, au
ras du S01, qui presentzlient l'effigie du mort en bas-relief. Le respect
1 Voyez Gaigniäres, Biblioth. Bodläienne, et la Monographie de saint Yved dEBrazkne,
P3P Stanislns Primlx (Paris. 1859, Didron 6dit.).
2 Voyez Gaiguibres, Biblioth. Bodlciienne.
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