TOMBEAU
de la nef, dans l'axe, date de la premiere moitie du X1118 siecle; il possede
(l'ailleurs tous les caracteres de cette epoque.
Les deux autres tombes de bronze qui nous restent encore sont celles
de Jean et de Blanche de France, enfants de saint Louis, et däposees,
avant. la revolution, dans Feglise de l'abbaye de Royaumont, sous deux
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niches decorees de peintures. Ces tombes, fort petites, represeutent, en
cuivre repousse, dore et grave, les deux enfants, sur deux plaques de
cuivre dore et emaille, avec riche bordure egalement emaillee aux
armes de France, de Gastille et d'Aragon. Le jeune prince pose ses pieds
sur un lion, et la princesse sur un levrier. Des anges thuriferaires en
demi-relief sont fixes aux cotes de la tete de chacun d'eux, et des reli-
gieux, aussi en demi-relief, se detachent sur les fonds d'email aux cotes
(les personnages. Ces deux plaques tres-interessantes sont aujourd'hui
deposees dans Feglise de Saint-Denis, a cote du maitre autel, en face
du tombeau de Dagoherth
Les tombes plates de cuivre isolees, comme celles de Charles le
Chauve et des deux eveqiles d'Amiens, precieuses par la matiere et le
travail, etaient tries-probablement, comme nous l'avons dit plus haut,
protegees a certains jours par des poeles de riches etoifes, et illuminees
I L'une d'elles est grav-ie dans la Jllonographfc de lEfglzIs-e royale de Saint-Ücnzlv
M. le baron de Guilhermy.
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