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tecture, s'exprime ainsi au sujet de ces voütes a Ces f [ VOUTE 1
v ont ete trouvees fort belles, et s'en voit de bien exeeÜÜFO-Ils de. 0m85
a oeuvre en divers lieux du royaume, et signamment en cesfgsäilt mises en
u comme aussi en plusieurs autres. Aujourd'huy ceux quivt) etde Paris,
n cognoissance de la vraye Architecture, ne suivent plus cestn Fluelqlle
(f voulte, appellee entre les ouvriers, la mode frangoise laquen e flgon de
a ment je ne veux despriser, ains plustot (lOllfeSäeljqifon e vefljiiable"
u pratique de fort bons traicts et difficiles. Mais pour autayta met et
u facon requiert grande boutee, dest-a-dire grande force on que Pane
v poulser et faire les arcs-boutans, aiin de tenir Fceuvirf? sur äervlr- d?
U qu'on le voit aux grandes eglises, pour ce est-il que sur fig-fig amsl
u present chapitre, pour mieux faire entendre et COgIlOistre [fin de. ce
u Je descriray une voulte avec sa montee, telle que V0us la On d"?
u soubs la forme d'un quarre parfaict, autant large dfupourrefz Voir
u d'autre, ou vous remarquerez la croisee d'ogives etc 1 HAQOÜÜ que
que puissent pretendre les critiques plus ou moins oflici) l-mbl, quel
lAcadernie des beaux-arts, au xvie siecle encore ces vente i? b-de notre
"siderees comme franpaises (par les ouvriers il est vra-S amant Con-
de traditions, le langage des ouvriers est le plus 99111", mina en fait
l'architecture du moyen age derive en tries-grande a tälnl 01-, eomme
voütes, il faut en prendre son parti, et admettre 131 r le du SYSÜBHIG de
architecture francaise et reconnue comme telle dlnevnffms avions une
Mais le texte de Philibert de l'0rme est interessam äli au vive siecle.
Notre auteur admet que ceux qui ont quelque (160 no. plus d un titre,
a architecture ne suivent plus ceste facon de voältelfädnee de la vraye
exemple qu'il donne d'une voüte propre a couvrir m? fi le P{'emiei'
apres ce pi-eambule, est une voüte gothique en arcs (TELS-te Vaisseau,
carre, avec liernes et tiercerons. Quant aux exemples uanvtfve sur plan
u la {in de son chapitre n, ce sont des traces de voütesqs 11' gumlt {sur
trees par un plan quadrangulaire, voütes qui ne peut-Qui: (fiuque? P6116-
de grandes dimensions, qui sont d'un appareil difneiie li-e. faite? sur
qui sont tries-lourdes, et poussent beaucoup plus que ne le ,f( lspendlfäum
gothiques. Et en effet, jusqu'au commencement du xvne 5913165 Voutes
structeurs francais, quelque a cognoissance l) qu'ils eussenifc (p, les con-
a architecture n, continuaient a bätir des voütes sur les vain a e la vraye
avec arcs-doubleaux et arcs ogives : Peglise Saint-EusL-fsfaiuälargffS.
en est la preuve, et elle n'est pas le seul exemple. La ML? ic, a Paris,
ceci plus forte que les theories sur a la vraye architeQtiJii-(e ique etglt en
point trouve mieux, on continuait a employer l'ancien inZ-fiett n ayij-Ht
moment et cela sous Louis XlV seulement ou l'on JÜSqu au
les grands vaisseaux, des berceaux de pierre avec penetratil opta, pour
51 Saint-Roch de Paris, comme a la chapelle de Versambs Ions, comme
la nef des Invalides, etc. ' comme dans
Lüirchitecture de Pbilibert de FOrme. Paris, 1576, livre lV, chap. vm,