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recouvertes de riches ornements. a Jusqu'en 1835 n, dit M. Anatole de
Barthelemy, auquel nous empruntons "ce detail 1, a on faisait passer par
u ces ouvertures les personnes atteintes d'a1ienation mentale..... n Voilä
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Faristato, le poele, le catafalque antique recouvrant le corps d'un saint,
et pourvu de proprietes miraculeuses. Le corps est enseveli, et sa place est
consacrer; par cet ediculc qui reproduit toujours la disposition que nous
retrouvons en Lycie, sur les sommets des Vosges, a l'abbaye de Noaille, et
que nous allons voir se developper avec l'art du xme siecle a son apogee.
Citons d'abord le charmant tombeau de saint Etienne, place dans
Peglise d'0bazine (Correze). Uefligie du saint, couchee, est garantie du
contact par une arcature a jour; au-dessus de Parcature est un riche
poele formant comble a deux pentes, et couvert de bas-reliefs. Des
moines sortent de leurs cercueils et viennent se prosterner devant la
Vierge. Des anges tenant des flambeaux apparaissent a mi-corps entre
les gäbles sculptes sur les rampants, termines par une crete feuillue 2.
Mais voyons comment, sur des donnees beaucoup plus simples, ce sou-
venir du tombeau antique s'est perpetue. Dans le cimetiere qui entoure
encore Feglise de Montreal (Yonne), on remarque plusieurs tombes dont
voici (fig. 17) la forme. (Jette pierre, en fagon de comble croise, recouvre,
sur des cales, la sepulturc. Le trace A donne le detail des trois pignons
de liextremite posterieure et du croisillon. Quant au pignon B de liextre-
mite anterieure, il est muni d'une petite niche avec coupelle formant
benitier. Une croix a plat est sculptee sur le faite de ce comble. Ne
1 Annales nrclzffoL, t. XVIII, p. ll9.
2 Voyez dans les Annales archäol. la gravure de ce tombeau, t. XIX, p,
345.