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licrnes transversales cb, il suffira d'elever des perpendiculaires des points
lza'z'c sur la ligne cb (projection horizontale de cette lierne transversale),
et de prendre sur ces perpendiculaires des longueurs egales a INh", 51
a z" i", a en, qui donneront les points r, s, t, u, points d'intersection
ides tiercerons avec la lierne cb. Si l'on veut que le formeret ait la meme
courbe que tous les autres arcs, on procedera comme ci-dessus. Nous
rabattrons la ligne g'b sur la base g'c; du point V, nous eleverons une
perpendiculaire qui, rencontrant la courbe maitresse en V", donnera la
courbe g'V" du formerct. Cette courbe en projection transversale don-
nera la hauteur bV', tandis que le formeret, rabattu en go, donnera la
hauteur bd. Employant le rneme systeme de trace, nous aurons en uy
la projection longitudinale des branches de liernes cl.
Tout ceci n"est que de la geometrie descriptive tres-elementaire, et
ne demande pas de grands efforts d'intelligence de la part du traceur,
mais les consequcnces au point de vue de la structure sont importantes.
D'abord, puisque nous n'avons qu'une seule courbe composee pour tous
les arcs; ou plutot, que tous les arcs ne sont qu'un segment plus ou
moins etendu d'une memeeourbe composee, les panneaux d'appareil
d'un arc peuvent servir pour tous les arcs; de plus, les arcs, en pivotant,
autour de la verticale elevee dans l'axe de la pile g, devant necessaire-
ment passer par un meme plan courbe, puisqu'ils ont tous la meme
courbe, donnent a l'extrados une forme conoide concave en maniere de
pavillon de trompette, qui simplifie singulierement la pose des moellons
de remplissage. Si bien (voy. fig. 36) qu'en tracant la projection horizon-
tale de cette voüte, on voit comment se peuvent poser aisement les rangs
de ces moellons ne remplissant plus que la fonction de planches ou
bardeaux poses entre des nervures de charpenteric, Mais la suite de
deductions logiques qui avait amene les constructeurs anglais a consi-
derer ces arcs multiplies comme des nerfs d'une charpente, les con-
duisait (a cause surtout du peu de courbure de ces arcs dans la partie
superieure de la voute) a les relier entre eux par des goussets et contre-
liernes, ainsi que l'indique la figure 36 l. Les points de rencontre de ces
goussets et contre-liernes avec les arcs et les liernes donnent des motifs
de clefs qui renforeaient d'autant ces points de jonction. On obtenait
ainsi un reseau rcsistant d'arcs puissamment etresillonnes, sur lesquels
on pouvait poser les moellons de remplissage comme on pose des plan-
ches sur une mcmbrure de charpente. La figure 37 donne le trace per-
spectif d'une de ces clefs (celleA de la figure 36). Les contre-liernes et
goussets sont traces suivant un plan vertical, ainsi que l'indique la sec-
tion B (Iig. 37), des feuillures F etant reservees pour poser les moellons
de remplissage, et la queue de ces contre-liernes arasant l'extrados de
ces moellons. On observera que l'arc C (qui est ici l'arc ogive) possede
en D une joue plus large au-dessous de la contre.-lierne qu'en d, ce que
1 Salle voisine de la cathddrale d'Ely, cütvi nord, xxve siäcle-