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PAnglaiS, lequel pretend ne rien livrer au hasard dans l'ordre des choses
qui peuvent etre materiellement prevues et delinies. Donc, pour en re-
venir ä l'objet qui nous occupe, les constructeurs anglais, ayant, comme
les noires, adopte les ares ogives pour la structure des VOÜEEZS d'arme,
divisent le formeret et l'arc ogive pour bander les rangs de moellons de
remplissage, non plus en un nombre egal de divisions, mais en divisions
egales. Ainsi (Hg. 33), soit une voüte d'amie sur plan carre : le rabatte-
ment du formeret etant ab, et celui de l'arc ogive crl, si chaque rang de
moellons donne sur le formeret les divisions ac, cf, fg, eto, on repor-
tera ces mämes divisions sur l'arc ogive de c en l, de l en m, etc. On ziura
33
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ainsi (ces divisions etant egales) un nlus grand nombre de largeurs de
rangs de moellons sur l'arc ogive que sur le formeret. Reunissant donc
les points f etc., on aura la direction de ces rangs de moellons,
qui en o viendront se rencontrer sur la ligne des clefs. Le poseur pourra
ainsi n'avoir a placer que des moellons egalement cpais; les lignes de
joints s'inclineront vers l'arc ogive, bien que les surfaces triangulaires
passent par une succession de lignes droites horizontales. Les triangles
pourront etre bandes sans cintres ni meme sans cintre-planchette, et il
suffira d'une lierne de bois posee de V en X pour recevoir provisoirement
les rencontres des derniers rangs de mocllons. Ce n'est pas du jour au
lendemain qu'on arrive en Angleterre a cette solution pratique, on con-
state des tatonnements dont il est utile de se rendre compte.
Dans le cloitre de l'abbaye de Westminster (fig. 3h), ces tätonnements