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memes assises jusqu'au niveau n. Bientot ces ares, 21 leur naissance, se
groupant de plus en plus, se penetrent, ce qui permet de diminuer d'au-
tant la section des piles qui les portent. Les arcs, se resserrant en faisceau,
ne sont plus, de fait, un renfort, une ossature pour porter la voüte, mais
deviennent la voüte, et les remplissages qui ferment les intervalles entre.
ces arcs sont de plus en plus rerluits a la fonction de voütains. La preuve.
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c'est qu'entre les arcs-doubleaux et les arcs ogives, des le xmu sieelo,
on ajoute de nouveaux ares supplementaires. Ainsi se developpe le prin-
cipe admis au xne siecle, a l'insu, pour ainsi dire, de ceux qui les pre-
miers l'avaient reconnu, par une succession de consequences rigoureu-
sement enchainees. Telle est, en effet, la propricte des principes admis
en toute chose, qu'ils deviennent une source feconde, nccessaire, fatale,
de deductions. C'est pourquoi nous repetons sans cesse :Tcnez peu de
compte des formes, si vous ne les trouvez pas de votre goüt, mais adoptez
un principe et suivez-le; il vous donnera les formes necessaires et conve-
nables 51 l'objet, au temps, aux besoins. Et c'est pourquoi aussi ceux
qui n'aiment guere a se soumettre a un principe, parce qu'il oblige
l'esprit a raisonner, esperent donner le change au public en pfätendant