['97 [ vorm: ]
non plus construites en blocages ou en moellons enduits, ou encore en
moellons tailles et enchevetres comme dans le collateral de Yeglise Saint-
Louis de Poissy.
De leur cote, les Auvergnats cherchaient aussi le progres, mais seule-
ment dans le mode d'execution, sans rien changer au systeme roman.
Voici (fig. 20) l'appareil d'une des voütes dhrete tournantes du sanctuaire
de Brioude. En A, est Farchivolte donnant sur ce sanctuaire.
20] X X f X2 f;
ff ?
W Mäk
xÄTÜfXÜÄ la
;1-j{x
{H',ifix_ J, 5x
LTÄW
On voit que les architectes auvergnats n'avaient pas encore, au milieu
du x11" siecle, admis les ares-doubleaux separatifs, et que la voüte de
pierre repose directement sur le tailloir du chapiteau. Tout irregulier
qu'il est, l'appareil des aretes est conforme a la theorie, compose de
pierres d'un assez gros volume taillees avec soin. Entre les chapelles
absidales, voici (fig. 21) comment sont disposees les penetrations des
baies qui eelairent le eollateral. Les colonnes engagees portent la voüte
elle-mente, et non les arcs, qui, dans les provinces du Nord, a cette
(Epoque, sont deja charges de la soutenir. Cependant, dans la premiere
travee du bas cote du choeur de Feglise Notre-Dame du Port, a Cler-
mont, dont la construction est de plus de cinquante ans anterieure
ä eelle de Yeglise Saint-Julien de Brioude, on remarque un arc-
dguhleau separatif, tres-peu saillant, il est vrai, en partie noye par Con-
sequent dans la voüte meme, mais enfin qui indique deja la tendance
a diviser les voütes annulaires par travees. Cet exemple ne fut pas suivi
dans le eollateral circulaire de Brioude, dont les voütes sont enegrg
1x. 63