Volltext: [Tabernacle-Zodiaque] (T. 9)

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murs d'une salle et le plafondimais ce genre de construction nkfztait pas 
admis pendant le moyen zlge : 11 ne date que de la {in du XVle siecle. 
VOUTE, s. f. Nous avons, dans l'article ÜONSTRUCTION, explique d'une 
maniere generale comment, du systeme admis par les Romains pour 
vouter leurs ediüces, les architectes du moyen age etaient arrives a des 
combinaisons de voütes entierement nouvelles et se pretant a tous les 
plans. Nous n'avons pas arevenir ici sur ce que contient cet article, sui- 
les moyens employes pour resister a la poussee des voutes, mais a deve- 
lopper les divers procedes admis en France du x16 au XVIe siecle pour 
tracer ces voütes et les etablir sur leurs points d'appui. 
Tout d'abord un fait doit fixer l'attention de l'observateur qui exa- 
mine lesvoütes construites sous l'empire par les Romains: c'est l'occ- 
nomie apportee dans la construction de ces voütes. Si grands batisseurs 
qu'ils fussent, les Romains apportaient dans leurs travaux des principes 
(Feconomie que nous ne saurions trop mediter. Or, puisqu'il s'agit ici 
des voütes, personne n'ignore que les causes de depenses les plus impor- 
tantes peut-etre dans la construction des voütcs, ce sont les cintrages 
de bois qui sont necessaires pour les porter jusqu'au moment ou elles 
sont fermees et ou elles peuvent se soutenir Paf la jUXtaposition com- 
plete des materiaux qui les COmPOSK-Int. Quand on examine quelques- 
uns de ces grands edifices romains voütes, tels que les thermes d'Anto- 
nin Garacalla, de Diocletien, la basilique de Constantin a Bome, ete_ 011 
est tout d'abord dispose a croire qu'il a fallu, pour former ces vajstes 
concretions, un enorme cube de bois, des cintrages d'une puissange 
prodigieuse; par suite, des depenses provisoires perdues, considerables, 
Cependant une etude plus attentive de ces voütes fait bientot recon- 
naitre qu'au contraire ces batisseurs, pratiques avant tout, avaient s11 
fermer ces enormes concretions a l'aide de moyens economiques et 
d'une grande simplicite. Si l'on prend la peine d'analyser ces larges 
voütes romaines, berceaux, voütes d'arete, coupoles, on constate que ces 
surfaces courbes, en apparence uniformes et homogenes, sont formees 
d'une suite de nerfs et meme de cellules de brique dont les intervalles 
sont remplis par un blocage compose de pierres legeres et de mortier, 
Ainsi, pour fermer une tries-grande voüte, suffisait-il de poser un certain 
nombre de cintres de charpente, relativement restreints et d'une force 
mediocre, de les reunir par une forme de planches sur lesquelles 1a 
voüte etait construite, ainsi que nous allons le voir. 
Il arrivait meme que, pour ne pas faire subir aux cintres legers de 
charpente une pression a laquelle ils n'eussent pu resister, les construc_ 
tours formaient les nerfs principaux de rangs de briques superpoges 1e 
premier servant de cintre a demeure pour les suivants et dechargeanf, 
ainsi le cintre provisoire de charpente. Souvent meme le constructeur 
bandait sur des cintres tres-espaces, reunis seulement par des plan- 
ches, une voüte en grandes briques posees a plat, voüte qui n'avait 
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