VITRAIL
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une repartition egale, reguliere, de ce travail, pour qu'en apparence
Fmil ne croie pas voir un trou, un vide dans la surface translucide. Or, en
peignant des figures, il fallait necessairement laisser des surfaces claires
inegales et plus ou moins larges, en raison du modele de la forme. Il en
resultait une suite de taches lumineuses et obscures reparties sans ordre,
qui produisaient un tres-fächeux effet, et n'invitaient pas 51 reposer les
yeux sur ces surfaces. A distance, les blancs prenaient une importance
demesuree, et les ombres, reduites, faisaient taches. On peut se rendre
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compte de l'aspect desagreable de ces sujets en grisailles translucides
si l'on examine certains vitraux de la renaissance oü l'on a cherche a
rendre des cartons tries-faiblement colores. L'oeil a grand'peine a demeler
les figures, a suivre leurs contours et le modele a travers ces eclairs
entremeles de points obscurs.
Il n'en est pas du vitrail en grisaille comme du vitrail colore ; on peut
sans fatigue porter les yeux sur ce dernier, si sa coloration est harmo-
nieuse, tandis que la grisaille" n'est faite que pour donner une tapisserie
translucide qui ne preoccupe pas. Le regard ne saurait longtemps se
reposer sur cette surface chatoyante, qui semble vibrer, et qui cause des