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du verrier penche vers Petude plus attentive de la nature, en Bour-
gogne, par exemple, on retrouve encore, au milieu du X1118 siecle, des
traces de ce dessin et de ce modale greco-byzantin. Les vitraux de Notre-
Dame de Dijon, ceux de Notre-Dame de Semur, qui datent de 12110 51
1250, qui, par consequent, sont contemporains de ceux de la sainte
Chapelle de Paris, ont un caractere arehaique perdu dejä dans les
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provinces francaises. Ce saint Pierre (fig. 28) tire dtun vitrail de la cha-
pelle de la Vierge de Notre-Dame de Semur (Cote-dUr) nous fournit
un exemple de la continuation peu alteree des procedes de dessin du
xne siecle. D'ailleurs ces vitraux sont executes avec un soin minutieux.
Les artistes redoutent les grandes surfaces des lumieres; ils multiplient
le travail des plis des draperies, les traits, pour attenuer l'effet de la colo-
ration translucide; il en resulte une harmonie un peu sourde, mais
d'une valeur soutenue. Les verres choisis par cette ecole sont particulie-
rement beaux et epais, d'une coloration veloutee. Malheureusement il
ne reste pas un grand nombre de ces vitraux bourguignons du X111"
siecle, car les verrieres de 1a cathcdrale d'Auxcrre n'appartiennent pas
franchement a cette ecole, et se rapprochent plutot de la facture cham-