Volltext: [Tabernacle-Zodiaque] (T. 9)

121 composition des uauuuue- MW u-w-H-u   NfNII-lvvkl,  1m, 
sonnages adroitement groupes ; le dessin est parfois pur et le geste tou- 
jours v.al. Ce guerrier assis (fig. 2h) en fournit la preuve, bien que l'exe- 
eution des details soit insuffisante. Il faut avoir eu entre les mains un 
grand nombre de vitraux, les avoir analyses, pour ainsi dire, piece par 
piece, pour se rendre un compte exact des procedes de cet art. La lu- 
miere translucide devore si facilement les parties opaques, comme les 
fers, les plombs, et les traits charges, que le peintre doit tenir grand 
compte de ce phenomene. Or, ce n'est pas en elargissant les ombres outre 
mesure qu'il peut combattre cette inlluence de la lumierc, car alors il 
n'arrive qu'a faire des taches obscures qui detruisent la forme, au lieu 
de Faccuser 1. Cependant, maigre cette faculte devorante de la lumiere, 
le moindre trait faux, d cütä de la forme, choque plus les yeux qu'il ne 
le ferait sur une peinture opaque. Ce qui demontre que si (lÜllGütS qu'ils 
soient, les traits, dans la peinture sur verre, ont leur valeur. S'ils sont 
51 leur place, a peine les apercoit-on; s'ils sont poses contrairement 
a la forme, ils tourmentent lkeil. Souvent les vitraux du X111" siecle, 
exeeutes avec precipitation et negligence, laissent voir un travail insuf- 
lisant ou grossier, mais jamais ce travail n'est inintelligent ; chaque 
trait porte coup, accuse la forme, et cela avec les proeedes qui sont 
inherents a ce genre de peinture. Ce n'est pas sans motifs que les pein- 
tres donnent, par exemple, aux extremites des membres, une maigreur 
(exageree; la lumiere se charge de parer a ce defaut, qui est apparent 
lorsqu'on tient le morceau de verre pres de l'exil, mais qui disparait si 
Ce morceau est a sa place. Exemple: voici une main (fig. 25, en A) cap 
quee sur un panneau du X1118 siecle. La main dessinee sur la nature 
donnerait le trait B. Si le peintre s'etait contente de la tracer ainsi sur 
le verre avec le modele, a distance ce dessin, admettant qu'il fut parfait, 
ne presenterait qu'une masse confuse, molle, sans forme ; toute la deli- 
eatesse mise dans le trait et le modele serait peine perdue. En accen- 
tuant la forme, en amaigrissant la lumiere, en exagerant certains de- 
tails, l'artiste du XIIIÜ sieele obtenait l'effet voulu il distance : le geste 
et la silhouette etaient compris. 
Encore cet exemple, que nous avons choisi expres, est-il de ceux qui 
se rapprochent le plus de la forme reelle. Mais en voici un autre (fig. 26) 
qui est bien mieux dans la donnee de la peinture translucide. La cour- 
bure exageree de l'index, la grosseur de Yextremite du pouce, sont ob- 
servees pour accuser le geste et pour contraindre la lumiere a faciliter 
la comprehension de la forme. C'est grace a l'emploi de ces prou-ides 
que les sujets de nos vitraux legendaires du x11? siecle, generalement 
d'une tries-petite dimension, sont si visibles, que les scenes se peuvent 
1 Ce däfaut est bien sensible dans certains vitraux 1nodernes cxäcutds commelg serait 
de la peinture opaque, mais en forgant les ombres. 
1x.  54
	        
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