M7
VITRAIL
tisme, "sans" abandonner completernent les moyens dexecution si parfaits
employes pendant la premiere moitie de ce sieele. Dans cette image,
comme dans celle du saint Paul, l'artiste cherche l'expression person-
nelle, il s'affranchit (surtout dans la derniere, figure 19 bis) des types
consacres par les Byzantins. Cependant, entre cette image et celle que
nous donnons (Hg. qui est ealquee sur la tete du Jaeob du panneau
äigure 17, il y a toute une revolution dans l'art. lei l'expression atteint
21
X A1"
1' X
(1 f N
11', "f ' iX IN
Wo (Q
N v! yffalifff Ä J
x ä WwwA
a 32' mÄLD F]
Yexageration. Ce dessin est eviderriment eoneu de maniere a produire
l'effet cherche en raison de la distance et de la lumiere translucide 1.
Ce trait hardi, puissant, etrangement vrai dans son exageration, n'a plus
rien de l'art byzantin, et rappellerait bien plutet certaines peintures
de vases grecs de la haute antiquite. C'est 1a le moment de Fapegee de
la peinture sur verre, le point de contact entre les derniers vestiges des
arts inspires par les Byzantins, et les tendances vers le naturalisme.
Deja (Hg. 21) cette tete ealquee sur un vitrail de la sainte Chapelle de
Paris (12110 environ) indique l'abandon du vrai style decoratif, et celle-ci
(fig. 22), provenant du vitrail de la legende de saint Thomas de la eathe-
drale de Tours (1250 environfl, incline visiblement vers le dramatique,
Il est evident que pendant cette periode comprise entre 1190 et 1250,
l. Ces calques nous ont (116 fournis par M.
2 Ce dernier tracfi est moitie cfexdcution.
Goifetier.