Ml
VITRAIL
dispendieux. Les verres ne sont cuits au four qulune fois; les demi-teintes
se posent ä cote et sur les ombres, et se fondent un peu avec elles,
parce que le pinceau, si legerement manie qu'il soit, entraine des par-
celles de cette ombre en posant cette demi-teinte. On se sert toujours
d'ailleurs du style ou de la hampe du pinceau pour nettoyer les bords
des demi-teintes et pour obtenir des filets purs, mais ils ne peuvent plus
If?
W
[W
f e? 6
s] ,-uf'f
0 o
zäiäb
A W kfZf-iäf "4
w. W w
W
x ' f, 1j
3x R" [Jlmll
MW) [n'ai {flff r fwlnwfw
ffÄÄÜÄÄWI "f! IÄUYAÜWÄ f
I" Iwx 'jjl,
2
avoir la nettete de ceux qui sont traces sur les verres du X118 siecle. C'est
ainsi qu'est modele l'ange de la belle verriere de Ghartres (fig. 15). L0
detail A (Hg. 16) explique ce proeede. Plus tard la demi-teinte est posäg
il plat, le trait d'ombre etant sec, comme on ferait un lavis rapidement
passe avec le pinceau peu charge de ton. L'ombre se fond a peine avec
ce lavis leger. Ces moyens materiels se modifient encore vers la lin du
XIVe siecle et pendant le xve, comme nous le verrons tout a l'heure.
Il n'est pas besoin d'avoir vu beaucoup de peintures greco-byzantines,
soit dans des manuscrits, soit dans des monuments de POrient, 130111-
eonstater les rapports intimes qui existent entre les procedes employäg
par les artistes grecs et ceux d'0ccident au X118 siecle. C'est le meme
mode archaique de trace des plis, c'est le meme faire. On peut donc
5 2'