Volltext: [Tabernacle-Zodiaque] (T. 9)

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casse un de ces morceaux de verre, la coloration rouge se montre par 
stries ou paillettes inegalernent reparties dans cette doublure du verre 
blanc verdatre, ainsi que l'indique la section (fig. 1). Ce procede de colo- 
ration par paillettes s'entrecroisent inegalement donne au ton rouge 
un aspect jaspe, miroitant, diune grande puissance. On comprendra, en 
effet, que la lumiere passant a travers le verre et venant frapper les 
lamelles de rouge fouettees dans la päte, se refletant reciproquement, 
doive produire une coloration d'une intensite et d'une transparencesans 
egales. Chaque lamelle de pate rouge produit l'effet d'un paillon, et l'on 
 
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voit a la fois une coloration rouge translucide et un eclat rouge reflete 
(les lamelles voisines. Plus tard: a dater du milieu du XIVe siecle, le verre 
rouge est obtenu au moyen d'une doublure extrernement mince sur un 
verre blanc verclatre ; le rouge n'est plus fouette dans la pate, mais appose 
sur elle, en faisant la boudine. 
Aussi ce verre rouge donne-t-il une coloration plus egale et, de pres, 
plus puissante que celle des verres des X116 et X111" siecles: mais a dis- 
tance, Feclat de ces verres doubles est. moins lumineux, moins fin; il 
est souvent lourd, ecrasant dans l'ensemble ; en un mot, l'effet decoratif 
est moins bon. Cependant Foperation de la doublure des boudines don- 
nait encore certaines inegalites, des stries plus ou moins colorees, qui 
conservaient au ton une certaine transparence. Aujourdihui, les verres 
rouges doubles sont parfaitement egaux de ton, et pour les employer, les 
peintres verriers sont obliges, s'ils veulent obtenir une coloration fine a 
distance, de les jasper par des moyens factices. Au X112 siecle, on n'avait 
pas les jaunes obtenus avec des sels d'argent ; les jaunes etaient des 
verres blancs enfumes, et detait le hasard qui les donnait, ainsi que l'in- 
dique Theophile 1. 
Les jaunes de sels d'argent ne datent que du Xrv" siecle ; ils ne sont 
qwappliques sur le verre blanc. 
Au point de vue decoratif, les verres en boudines, ou grossierement 
etendus, presentaient un avantage. Gomme ces verres etaient teints dans 
la masse, au moins pendant les Xll" et Xme siecles (sauf le rouge), les dif- 
ferences d'epaisseur de la feuille de verre laissaient apparaitre des de- 
gradatlons de tons que les artistes verriers employaient avec beaucoup 
d'adresse, en coupant le verre de maniere que la partie la plus mince se 
trouvat du cote du clair. Meme pour les fonds unis, ces diffcrences d'epais- 
coloräs, 
Il, cap. vu.  Voyez, pour ce qui concerne la THbPiCHÜOII (105 verrvs 
du verrier, par M. Bontemps (Paris, 1868). 
1 Lib. 
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