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decoupees en maniere dkäcailles ou de lambrequins (fig. 7), maintenues
les unes sur les autres, ainsi que l'indique la section A, avec force clous
qui penetraient dans le bois. Ce vantail etait attache ä une porte de
l'abbaye de Saint-Bertin, ä Saint-Omerh Il parait egalement remonter
au XIVe siecle. (Ifetait ainsi (sauf les ornements) qifetaient habituene-
ment bardes des vantaux de poternes des chateaux, quelquefois meme
des habitations privees. On se contentait le plus souvent, pour les van-
taux de portes des maisons et hbtels, de garnitures de tetes de clous
plus ou moins ouvragees (voyez GLOU), posees en quinconce ou suivant
la trace des traverses et decharges contre lesquelles les frises s'appli-
quaient.
Ainsi que nous l'avons dit plus haut, il ne nous reste, en France,
aucune trace de vantaux de portes du moyen äge revetus de bronze;
cependant plusieurs eglises en possedaient. Dom Doublet "1 parle des
portes faites d'apres les ordres de Fabbe Suger pour la facade occiden-
tale de la nouvelle eglise. Ces portes etaient, paraitrait-il, tries-riche-
ment decorees de lames de bronze dore et emaille. a Il fit venir (Suggp),
a dit D. Doublet, plusieurs fondeurs et sculpteurs experimentes, pour
1 Dessin de la collection Garneray.
2 Antiquites et recherches de l'abbaye de Saint-Denys en France, liv I chzÄp nm;
a
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