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TUILE 
Elles sont pcrcäes de deux trous; sont munies, par-dessous, d'un cro- 
chet qui s'appuie sur la toto de la tuile infärieure, et ätaient posäes sur 
Un endolemont de merrain. (les sortes de tuiles sont äpaisses (la terre de 
08s conträes nüätant pas tries-dure), et n'ont pas räsistä aux agents 
ntmosphäriques aussi complätement que les tuiles de Champagne et de 
Bourgogne. Toutes les tuiles dont nous venons de donner les formes et 
les dimensions ätaient mouhäes sur sable, ä la main, coupoes au cou- 
lvüu, et non mouläes dans des moules, comme le sont la plupart des. 
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tuiles faeonnees modernes; leur cuisson (au bois) est reguliere et com- 
plote. Les tuiles de Bourgogne anciennes sont inalterables et aussi 
bonnes aujourd'hui qu'au moment de leur mise en place. Uemail qui 
les couvre. (surtout Fcmail noir brun) et la couverte transparente qui fait 
ressortir leur mime ronge ont resiste au temps. Les emaux jaunes et 
verts sont ceux qui sont le plus alteres. Dans les provinces du Nord-Est, 
flfms les Flandres, on employait, des le xve siecle, la tuile en fol-me d'8, 
encore en usage aujourd'hui et connue sous le nom de tuile flamande. 
ÜOtte tuile n'est bonne que pour des couvertures legeres et qui n'ont 
pas a präsgrver absolument les parties sous-jaecntes. Par les grands 
vents, elles laissent passer l'eau de pluie et se derangent facilement. Des 
une epeqne ancienne, peut-etre le X1116 siecle, on cessa d'employer dans 
105 Ouvrages ordinaires des provinces meridionales la tuile-canal avec 
Couvre-joints, que donne la figure l. On se contentad employer les tuiles 
creuses, (fest-ii-dire que les tuiles formant couvre-Joints, en les retour- 
Ilimt, remplacerent les tuiles-canal plates. Ce genre de couverture est 
encore usite dans tout le midi de la France, a partir du Lyonnais, de 
Vfluvergne, d'une partie du Limousin, du Perigord et en remontant 
lÜSqLfen Vendee; il n'est pas sans inconvenients. La tuile creuse elant