303 [ TRIFORIUM ]
primitive de lüäbbaye- aux-Hommes (fig. 19) 1, qui explique clairement
ce que nous venons de dire. En A, est le triforium avec sa charpente;
en B, le chemin de ronde au droit des fenetres superieures, sous la
grande charpente C. Il est aise de se rendre compte de l'usage de ce
chemin de ronde. Les charpentes apparentes etaient eornposees de pieees
de bois formant des saillies, des entrevous ; elles etaient decerees de
peintures. Ces sortes d'ouvrages exigent un entretien frequent, ne serait-
ce meme qu'un epoussetage, car les araignees ne tardent pas ä garnir de
leurs toiles les creux laisses entre les chevrons ou solives. Ces bois ont
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Le chemin de ronde B facilitait donc cet entretien et cette inspection
constante. De plus, il permettait de visiter et de remplacer les vitraux des
fenetres superieures, et de donner passage aux couvreurs pour reparer
165 iOitUTCS- En E, est tracee une traveehou plutot une demi-travee inte-
rieure, car, dans la nef de Feglise Saint-Etienne de Caen, les travees sont
doubles suivant la methode normande 2. La ligne ponctuee abcd indique
la coupe longitudinale du chemin de ronde B. Au xne siecle, on rem-
placa, dans presque toutes les nefs normandes-franeaises, les charpentes
apparentes par des voütes. Alors, pour contre-buter ces voütes, dans le
triforium A, on construisit le demi-berceau continu D, avec ares-dou-
bleaux f au droit des anciens pilastres f Ce demi-berceau, non plus
1 Dhpräs M. Robert.
2 Voyez TRAVEE, fig. 2.