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produisent le plus fzlcheux cIYet sous la lumiäro frisnutc. On en vient
51 passer le gros sur ces parements pour les ägaliscr, et cette opäration
nmollit les tailles, leur onlievo cette pellicule grenue et chaude qui ac-
croche si llCLlfellSellliälll, lcs n'ayons (lu soleil. Les moulures, les tapisse-
ries, prennent un Zlräpütt unii'oi'111o, froid, mou, qui (lOIIIIC il un cädifico
de pierre Fnpparenco d'une construction couverte d'un enduit.
TAILLOIR,
ITl.
Voyez
ABAQIIE.
TAPISSERIE, s. f. Nom qu'on donne 51 tout parement uni, soit il l'in-
tifrrieur, soitäi Yextdrieur d'un ÜdiiiCO. On dit : uLcs tapisseries SOVITL bien
(lrvssäcs n, pour indiquer est bien fait, bien degauchl
et bien ravald ou enduit.
TAPISSERIE, "tenture (Vätoffe. Voyez le Dictimznfzz're du mnbzlzer
franucafs.
TAS, s. m. Ensemble de Fmuvre
täriaux präparäs sur les chantiers.
mis en place
oü sont
les
divers
TAS DE CHARGE, s. m. Assises de pierres a lits horizontaux qu'on
place sur un point (liappui, sur une pile 011 1111 angle de mur entre des
ares, pour recevoir des cmistructions superieures. Se dit aussi de cer-
tains encorbellements, comme, par exemple, des series de corbeaux qui
recoivent le erenelage diune courtine ou d'une tour (voy. MACIIICOULIS).
On coneoit aisement que lorsque plusieurs arcs viennent reposer sur
la tete d'une pile dont la section n'est pas considerable, les lits inclines
des claveaux a (fig. 1) ne presentent pas une assiette propre a recevoir une
charge superieurta b. (Ielle-ci tend a faire glisser ces claveaux ou a les
ecraser, parce quiils prcsentent leur angle (l'extrados sous son action
verticale. Alors (voyez en B), dans les constructions bien entendues, ou
on laisse entre l'extrados de ces claveaux des assises horizontales c
Üpüusant la courbure de l'arc, ou, si la place ne le permet pas, on pose
UHO särie de sommiers d (voyn en G) avec lits horizontaux (voyez CON-
STRUCTION, fig. 116, 116 bis, 118 ter, 119 lnfs, 81, 96 et 127). Quelquefois
les constructeurs du moyen fige ont forme des arcs presque entiere-
ment composes (Yassises en tas de charge, pour eviter les poussees sous
une pression considerable. '.l'elles sont apparcillees les archivoltes (les
grandes baies des deux tours occidentales de la catlicflrale de Reims,
afin de supporter les ileches de pierre projetees sur ces tours.
Ifahsence des tas de charge sur des piliers a occasionne Fecrascment
de (zeux-ci. (lela se rencontre assez frequemmcnt dans des construcrtions
de la fin du xuc siecle. lll est clair que si l'on appareille sur une pile des
arcs ainsi que ceux traces en a (fig. 2), tout le poids des constructions su-
DÜPieures, glissant le long des extra dos de ces arcs, vient faire coin en b,
et exercer sur ce seul point une pression qui eüt du etre repartie sur