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de goussets qui tzmpechsfixt tout le systeme de se coucher, soit dtun
(rote, soit de l'autre.
Les bois employes dans les pans de bois, a (laler du Xlllc siecle, ne
sont, jamais d'un fort equarrisszige; ils sont sains et CiIOlSlS [uarmi des
arbres qui nLtaient pas trop vieux. Ce sont presque toujours (les bois
de hrin, equarris sur un seul tronc, d"un assez faible dia-
metre par (zonseäquent. (les bonnes traditions setaient conservees jus-
tllliilll wmluencenient du xvn" sii-cle. puisque le traite de Mathurin
Jousse en l'ait mentioiil; et en ettel, il existe encore quelques pans de
holf d" celle (iPÜtIÜÜ qui sont bien tailles et fagonnes de bois choisis.
t] est [Wllltilptlltllnfällt dans les provinces de l'Esl, en se rapprochant
tlfl IÜHÜ, qu'on "trouve des restes de (wonstructions en pans de bois
rtune grande dimension. Strasbourg a conserve jusque dans ces der-
"WFH tvulps des maisons de bois plus grandes dlächelle que la plu-
llilft de celles que l'on voyait. dans nos villes du (lomaine royal. A
tlonsta11ce,_ilexisle des editices publics considerahles en pans de bois.
Beaucoup de (E95 maisons de Strasbourg, qui datent de la tin du
xlv" siecle et; du xv", etaient munies de brelechces aux zmgles; elles
citaient vastes et hautes. Voici (tomment sont generalement trombine-s
les pans de bois de face avec hreteches aux angles (fig. 8). La face de
la hreteche forme avec la face de la maison un angle de 45" (voy. la
premiere enrayurt: A, prise au niveau a). En B, est un poteau cornier
qui monte de fond, depuis la sabliere basse S jusqu'a la sabliere su-
pcritiurs? S'. A ce poteau (foi-nier est accole le poteau C, milieu de la
l'au-c de la hreteche. Les poteaux (l'angle E de la breteche sont COPIIiOPS
et, reposent sur les scalives blf dont le porte a faux estsoulage par les
liens e. Au niveau de chaque plancher la hretechei est reliee a la coli-
strutztitm principale? par le solivage tvoy. la seconde enrayurf? D, prise
au niverau Les ÜÜIBS des poteaux corniers de hretcÄ-che F. recoivenl.
les deux chapeaux horizontaux h dans lesquels s'assemblent. les sa-
blieres g tvoy. le plan F de la (lerniere enrayure, pris au niveau Un
petit appentis de madriers recouverts d'ardoise ou (tessente, et poses
sur les (royaux i, garantit la partie inferieure de la breteche et sert
d'abri. Celle sorte de construction donnait. beaucoup (Fagrement. aux
maisons, en ce qu'elle permettait de voir a couvert dans la longueur de
la rue. Les pans de bois lateraux portaient les poutres transversales
sur lesquelles reposaient les solives des planchers. Celles-ci retenaient,
ainsi le devers du pan de bois de face, leurs almntsetant engages entre
lieux saliilit-res ou colonzbellcs, connue on appelait alors ces pieces hori-
zontales.
lfilSSülllblilgtä des poteaux G, milieux des faces des breteches contre
168 grands poteaux coriiiersB, meritc (PÜIPG detaille. Le poteau cornier
B montant de fond (fig. 9) est largement chanfreine sur son arete for-
' Le Thäcitre (le l'art du, charpentzer, enrichi de fliverses Mures avec
ficelles, faict et dressvf par JIatlmrin Joussv de lu Flächve31B97.
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