[ PROPORTION ]
les rapports harmoniques des parties, les arcs des voütes, et n'avait
plus qu'a proceder par une methode analogue, en projection verticale,
pour que les rapports de hauteurs et de largeurs fussent etablis. Prenant
une travee ca en elevation (fig. 9), et, des axes, des piles, elevant des
triangles equilztteraux formant une suite de losanges, les sommets a
ont. donne le niveau des naissances des archivoltes des collateraux:
les sommets b des triangles dont la base est. prise a la hauteur des
astragales c des colonnettes accolees ont donne le niveau du cordon
inferieur du triforium; la rencontre des lignes verticales d avec les
(fotes des triangles, le niveau e du cordon superieur du triforium; les
sommets fle niveau (les naissances des grandes voutes, et les points
de rencontre g le niveau des naissances des formerets. Il resulle de ce
trace que la hauteur lzp (c'est. toujours au-dessus des bases que les
operatifins sont faites), egale la largeur de la grande nef entre axes des
piles (voyez le plan) ; que la hauteur bic du triforium egale la hauteurpb,
que la hauteur bf egale la hauteur hp, ou la largeur de la nefentre axes:
que cependant, grace au demanchement des triangles en c, il y a une
ditference bo qui empeche de deviner, pour lkeil, ces rapports exacts qui
eussent ete choquants; toute harmonie de proportions exigeant, comme
nous l'avons dit plus haut, des rapports, mais non des similitudes. On
constatera egalement que la ligne mn est egale a la base du triangle ;
(t'est dire aux entre-axes des piles de deux en deux travees, ce qui donne
une apparence de stabilite a la pile, etayee, pour ainsi dire, par des
(totestictifs que lleil trace sans s'en rendre compte ; que les archivoltes
en s sont tangentes au prolongement de ces cotes; que de meme, les
chapiteaux' i qui portent les arcs des grandes voütes sont etayes par les
cotes j i. Si nous pouvions suivre cette composition dans tous ses
delails. nous verrions que ce principe est applique dans le trace du
triforium, des meneaux des fenC-tres, etc.
Si maintenant, nous prenons un editice ne possedant qu'un seul vais-
seau voüte, comme la salle synodale de Sens, batie en meme temps que
le (3ll(I3lll' de Beauvziis, nous verrons que l'architecte a procede d'apres
une niethode semblable a celle que nous venons de decrire. Un quart de
travee de cette salle etant figure en ABG (fig. t0), la voüte a d'abord
ele tracee, dest-a-dire que sur la projection horizontale AC de l'arc
ogive, on a trace le demi-cercle ab qui est le rabattement de la moitie
(le cet arc; prenant. sur le deini-diametre aG une longueur ad egale a
la moitie de la base de Farc-doubleau, et elevant une perpendiculaire
de sur la ligne aG, le point de rencontre e a donne la clef de l'arc-dou-
l)lPttl1 et ae sa courbe; donc de est la fleche de cet arc-doubleau. Du
HiVGHU (195 ÜHSOS f, .9, des piles, elevant un triangle equilateral fglz, et,
sur la verticale abaissee du sommet, prenant une longueur lzd' egale
a ed, le point d' a donne le niveau des naissances des arcs des voütes,
et la proportion de la salle a e't.e ainsi etahlie. Pour le trace du fenetrage
qui clot Pextremite de cette salle, on a procede par le moyen des
triangles equilateraux, ainsi que l'indique le cote iK. Donc, des rapports
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