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Le nerf de ce boudin sera sur l'axe 0p a 00" ; de telle sorte que la
saillie du nerf ne (leborde pas lepannfrlage donne par la ligne In pro-
longer). Du (zentie p une ligne pq est elevee 2100". Sur (zette ligne est
pose le (zentre 1' du petit tiavet dont le rayon est egal a celui du boudin p.
La verticale In (tonne le filet superieur. Le (vent re du boudin du deuxiennr
claveaii est pose sur la ligne pq a 60"; le nerf de ce boudin sur un axe
2160" partant dc ce (zentre; le centre du cavet, inferieur sur une ligne
5130". et le (ventre du conge superieur sur la ligne pq, le chanfrein s
restant pour poser les courbes de bois. Le mode de ti-zice se simplifie :
on renonce (lecirltämszill, a laisser voir la courbe originaire du gros
boudin inferieur (voy. le trace, B); on ne laisse plus voir la courbe
originaire, des boudins secondaires que celle externe. On pose les nerfs
de ces boudins sur des axes verticaux, et on les trace comme l'indique
le (letail G, en ifemployant pour placer les centres que les lignes 2130"
que si, dans ce flernier exemple, le triangle de resistzincezi ete attame
en t par la courbe du grand cavet dont le centre est en v, on aaugmenttt
la resistance du boudin inferieur, devenu un prisme concave. Ainsi
a-t-on donne du champ a la resistztnce. L'effet de legi-rete et de fer-
mete en meme temps est accuse par les boudins a nerfs verticaux et
par les cavets qui suppriment la partie interne de la courbe des bou-
dins. La taille est moins cfompliquee et la forme plus coniprehensiblc.
Ainsi sommes-nous arrives, par une suite de transitions presque
insensibles et toutes derivees d'une methode uniforme, des exemples
donnesfigures 18 et 1951 celui-ci; et cependant, si l'on ne tenait compte
des intermediaires, il serait difficile dedmcattre que le (lernier de ces
profils n'est. qu'une deduction des premiers.
Peut-etrie pensera-t-on que nous nous sommes trop etendu sur ces
details de l'architecture du moyen tige g mais "nous trouvions la une
occasion de faire ressortir l'esprit de methode, le sens logique qui
guident les architectes de l'ecole laique naissant au xnc siecle.
Le lfflVtlll d'analyse auquel nous nous sommes livre a propos des
profils d'arcs pourrait ÜlTG fait sur toutes les parties qui constituent
l'architecture de ce temps; on suivrait ainsi pas a pas, parprovince,
les tatonnements, Felablissement, des melhodes et les perfection-
nements incessants de cette architecture frainfaise, qu'il est permis de
ne point admirer (c'est la une affaire de gent), mais a laquelle on ne
saurait refuser l'unite, la science, la profondeur logique, des principes
arretes et bien (lefinis, la souplesse et des elements de perfectibilitc.
En fait (l'architecture, les fantaisistes de notre temps n'ont pas tou-
jours ete heureux dans leurs essais, nos monuments recents trahissent
leurs efforts; ce qui tendrait a prouver que l'art de l'architecture ne
peut se passer d'une methode jointe aux qualiles que nous venons
dlänumerer, et qu'au lieu de repousser Petude de l'art du moyen age,
il y aurait de fortes raisons de la cultiver, ne serait-ce que pour con-
naitre par quels moyens les maitres de ce temps sont arrives a produire