PROFIL
526
s'opposent a sa (leviation. Bien que larges, les cavets laissent de fortes
attaches aux boudins, et ceux-ci prennent une apparence a la fois plus
legere et plus ferme par l'adjonction des nerfs saillants tres-prononctxs.
Le trace A, apres toutes nos detinitions precerlentes, n'a pas besoin
d'etre decrit.
C'est toujours par des sections de lignes a 60", 4550 et 30 que les cen-
tres sont obtenus. On voudra bien jeter les yeux sur les traces B d'un
boudin inferieur et sur la maniere de trouver les centres dcs contre-
courbes du nerf, les lignes ef etant a Mais les boudins inferieurs.
d'un diametre plus fort que les autres, presentent lateralement. des
surfaces molles en regard des autres boudins nerves d'un (liamiztre
plus faible. Alors on pretend aussi nerver lateralement ces gros bou-
dins infcrieurs (voy en C); on leur donne ainsi plus de resislance, ct
on les fait paraitre plus detaches et plus legers; cependant la courbe
originaire se voit encorelen if, comme pour ne pas laisser perii- le
principe de trace. (les nerfs latteratlx donnent une apparence trop
prisrnaticjue a ces boudins inferieurs : on y renonce promptement, et
l'on releve le nerf lateral sur un axe a 30" (voy.l'exe1nple D, en k).
Alors la forme generatrice du boudin inferieur reparait moins zllteresi.
et c'est a ce parti que les architectes sarretent au commenccnlent
du xve siecle.
Les constructeurs avaient. reconnu encore que la force de resistance
des claveaux reside en contre-bas de l'extrados, dest-it-dire en m
(voy. le profil D). D'autre part, si nous nous enquerons du moyen dc
construire les triangles de remplissage des voütes gothiques, nous
voyons que ces triangles sont construits non point a l'aide de couchis
et de formes, mais au moyen de courbes mobiles de bois (voy. GoN-
STRUGTION, fig. 57, 58, 69 et 60); que ces courbes de bois etaient calecs
sur l'extrados des arcs-floubleztux, des arcs ogives et des formerets, et
qu'il etait necesssaire des lors, soit de pratiquer des entailles biaiscs
sur l'ai-etc des extrados de ces arcs, soit de laisser un petit intervalle
entre ces extrados et les PBHIpliSSEIQQS. Les architectes du xv" siecle
prennent cette necessite de construction comme pretexte pour modi-
tier le profil des arcs a leur point de contactavec les remplissages des
voütes; ils pratiquent Fevidement indique en o (voy. le profil D) pour
"recevoir Fabout des courbes de bois, et. cela contribue adonner encore
une apparence de legerete extreme a leurs arcs en les detachant des
remplissages et en donnant plus d'importance aux membres lateraux
nerves p.
Nous atteignons les dernieres expressions de la methode adoptee
pour le trace des profils d'arcs, pendant lapremiere moitie du xve siecle.
Soit (Hg. 26, en A) un arc-doubleaul compose de deux claveaux super-
poses. Le boudin inferieur a est trace d'abord au moyen de deux cer-
cles; abc etant un triangle equilateral, dest-a-dire les lignes ab, ac,
Du ch
de lkglisc d