[ PROFIL ] 498
duire cejeu brillantdbmbres et de lumiere d'une corniche a corbeaux.
Dans le trace de leurs corniches de couronnement, les architectes du
commencement du Xlllc siecle, renoncant aux corbeaux, qui ne pou-
vaient convenir pour de grands monuments, reconnaissant l'effet insuf-
fisant des moulures, Ineme saillantes et multipliees sous le larmier,
tirent de la premiere assise une grande gorge qu'ils decorerent de
larges feuilles ou de crochets', et de la deuxieme assise un larmier.
Mais alors des methodes de traces skätablissent. Jusqu'alors les archi-
tectes semblent avoir suivi leur sentiment dans le trace des profils,
ce que leur indiquaient le besoin, l'effet ou le gout; ils cherchaient,
par des moyens empiriques, dirons-nous, äprofiter (le la lumiere pour
donner une expression il leurs profils. Si nombreux que soient les
exemples de profils romans que nous avons pu recueillir et comparer,
on ne peut les soumettre qu'il certains principes generziux dont nous
avons fait ressortir la valeur, mais qui ne (lerivent, pas de procedes
purement geometriques. Il en est lorsqulon aborde
l'architecture de lecole inique du xin" siecle. Alors la geometrie s'eni-
blit en maitresse, et les profils sont dorenuvant. traces däzpres des lois
fixes derivees des angles et des cercles.
Il nous faudrait ici fournir une quantite d'exemples pour demonlrer
Funiversalite do ces melhodes geometriques. Nous devons nous borner
et choisir ceux qui sont. les plus sensibles.
Prenons ces larmiers qui, exterieurement, remplacent la corniche
antique, et qui couronnant toutes les ordonnances de nos edifices du
commencement, du Xllle siecle. Ces larmiers, dont la figure il donne
Voyez CORNICHE.