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environ, destinee ä passer la chaine qui retenait le prisonnier assis.
Une hotte de pierre K empeche le patient de voir le ciel par la fenetre L,
tries-relevez; illl-(IBSSÜS du sol, elv ne lui laisse qu'un jour reflete. Mais
cette prison presenle une particularite curieuse : au-dessus du gui-
chet G, fort bas, est un petit escalier qui conduit ä une cellule placee
uu-dessus du cabinet M, et qui est mise, par une fenetre, en commu-
nieation avec la prison H. Ainsi pouvait-on placer la, soit un surveillant,
soit une personne recueillant les moindres paroles du prisonnier. De
la place occupee par celui-ci, il etait impossible de voir la fenetre
de la cellule, a cause de la hotte qui abat le jour exterieuy.
Un second guichet N donne entree dans trois cellules 0, P, Q; cette
derniere assez spacieuse et munie d'un siege deisances. La cellule O
ne parait pas avoir ele deslinee a enfermer un prisonnier; elle ne recoit
pas de jour de Pexterieur, mais son pave est perce d'une trappe R don-
nant dans un vade in pace, ou un paradis, comme on disait alors. "En M,
est. un cabinet dliisances qui donne (lireeteinent dans la salle de l'offi-
cialite par une porte S. Si nous soulevons la trappe R, nous descendons,
au moyen d'une echelle ou dlune corde, dans le cachot A (fig. 2), pre-