Volltext: [Palais - Puits] (T. 7)

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(tees parles courants (l'air si frsquents dans nos portiques pretendus 
classiques. Les seigneurs etbotlrgeois du moyen fige ne pensaient pas 
qu'un rhume valut une ordonnance monumentale imitee des Grecs 
ou des Romains. Pour eux, un portique etait une. galerie ouverte sur 
une seule face, profonde, relativement peu elevee, fermee au moins 
a l'une de ses exlremites, se retournant parfois pour profiter d'une 
orientation favorable. (l'est ainsi qu'au ehaleau de Pierrefonds, le long 
de la grande salle, il existait. un portique bas, entresole, ferme aux 
extreitiites, oriente a l'est, et donnant, en toute saison, un prome- 
noir couvert, bien abrite contre les mauvais vents, parfaitement sec 
el; sain, vitre a Fentresol, et fournissant, dans toute la longueur de la 
grande salle du rez-dc-chztussee, un balcon ferme s'ouvrant sur cette 
salle. C'est ainsi que dans les residences de lepoque de la renaissance 
nous voyons encore des portiques {termes aux extreirlites et parfai- 
tement orientes. Tels etaient les portiques du chäteau (le Madrid, au 
bois de Boulogne 1 ; tels sont encore debout les portiques des ehateaux 
de Blois et de Ghambord, de quelques habitations dUrleansi. Ceci 
tend a prouver que nos aieux craignaient. les rhumes, et pensaient qu'un 
promenoir couvert doit etre fait pour abriterles promeneurs. 
POT, s. m. Les architectes du moyen äge ont place parfois a l'inte- 
rieur des (äditices religieux, dans les parements des murs, des pots 
acoustiques de terre cuite, probablement pour augmenter la sonorite 
des vaisseaux. Nous avons frequemment constate la presence de ces 
pots dans les choeurs des eglises des xuc et Xllte siecles. Plusieurs 
archeologues ont fait les mornes observations. (les poteries sont geno- 
ralement engagees (tans la  ne laissant voir a Tinterieur 
quc leur oritice au nu du mur. Elles sont plzicees a dilterentes hau- 
teurs et parfois en quinconce, mais particulierement, pres des angles. 
Il en existe dans l'abside carree de leglise de Montreal (Yonne), dans 
Feglise de Saint-Laurent en Gaux, a l'abbaye de Montixfilliers, dans les 
eglises (le Gontremoulins pres Fecamp, de Perruel pres Periers-sur- 
Andelle (zirroudissement, des Audelys). La Normandie est peut-etre la 
province ou ces poteries acoustiques ont ete le plus frequemment 
employees pour donner de la sonoritc aux choeurs, mais on en trouve 
aussi dans (les monuments de Provence, et notamment dans leglise 
Saint-Blaise a Arles. Dans une Nolice sur le calment des Cälc-stins (Ielllelz, 
M. Bouteiller, membre (le l'Academie imperiale de Metz, cite un pas- 
sage trEas-(furieux d'une chronique de ce monastere, ecrite VQPS la fin 
du xv" Siäclft, Gtdülls laquelle il est question (le ces poteries acous- 
tiques. A Fannee 1432, page 133 du manuscrit, on lit : 
(r En cest annee dessus dit, au mois d'aoust le vigile de l'Assun1ptioi1 
' Voyez le 
Entretieazs sur 
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