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portes, a ltinlerieur, elaient destines a recevoir des peintures; nulle
place n'etait plus favorable, et lton imagine alors quel effet. auraient
produit ces pages enormes, toutes resplendissanles de vitraux dans
leur partie superieure, PGIIIDÜUS de peintures dans leur partie infe-
rieure. Que l'on suppose encore au-dessoils de ces peintures, derriere
les vantaux des portes, de beaux tambours de menuiserie, etl'on com-
pletera par la penseeje systeme (lecoratif de ces inmienses surfaces,
(tout la nudile aujourd'hui parait, inexplicable. brltllä vers la seconde
moitie du X1110 siecle, il semble qu'on ait renonce a placer des sujets
peints autre part que dans les w'c1'riif1"es ; alors les architectes decorent
les revers des portes sous les pignons, connne a lteiins, comme a
Meaux, comme a Paris ineme, du cote meridional.
Le xlv" siecle ne fournit pas, dans la "construction de ces monu-
lnents religieux, des donnees nouvelles en l'ait de portes du second
ordre; les errements de la lin du Xllle siecle sont suivis, et les exemples
que nous pourrions presenter ne diitereraicmt que par quelques (lelails
de ceux dejä donnes. Quant. au xvc siecle, il ne commence a construire
des eglises que vers les (lernieres annees; el. si les portes (Feditices
civils de cette epoque ont un caractere original bien tranche, celles
qui appartiennent. a des monuments religieux ne se font remarquer
que par lthabilele des traceurs et la deliczitesse de la sculpture.
Gomme disposition generale, elles rentrent dans les derniers exemples
donnes ici (voy. l'aurai-mir, TYMPAN).
PORTES DWÜIDIIFICES civiLs i-Jxriännsunus l-IT INTIÜJRIEURES. Dans les villes
du moyen fige, les chateaux et les palais possedaient seuls des portes
charrelilzres, et ces portes etaient habituellementfortiüees. Quant aux
portes des maisons proprement dites, ces habitations, fussent-elles
pourvues de cours, n"etaient toujours (lue ce que nous appelons des
portes dalle-e, (fest-a-dire disposees seulement pour des pietons,
d'une largeur de l lnetre a1'",50, et dfune hauteur de 2m,50i1 3 mettes
au plus.
Nous ne connaissons pas de portes (Fedifices civils appartenant au
x1" siecle en France, qui presentent, un caractere particulier. Les baies
(lientree, tires-rares d'ailleurs, de cette epoque, ne consistent qu'en
deux jambages avec un arc plein cintre en petit appareil, et ne dif-
ferent pas des petites portes dteglises qu'on voit encore ouvertes sur
les flancs de quelques monuments religieux du Beauvaisis, du Berry,
de la Touraine et du Poitou.
(le n'est guere qu'au connnencenlent du xne siecle qu'on peut assi-
gner aux portes de maisons un caractere civil, et c'est encore dans la
ville de Vezelajf, au sein de cette ancienne commune, que nous trou-
verons des exemples de ces entrees d'habitations bourgeoises. Parmi
ces maisons, quelques-unes possedaient un premier otage au-desstis
du rez-de-chezussee, et quelquefois une tour carree. La facade exte-
rieure etait percee de fenetres rares et assez etroites, les jours des
appartements citant pris sur un petit jardin interieur. De la ruc au