Volltext: [Palais - Puits] (T. 7)

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PORTE 
Elles se composent d'une baie d'un metre de largeur au plus et de 
2 metres a 2'250 de hauteur, surmontee d'une rainure destinee a loger 
le bras unique supportant une passerelle mobile. En A, estrepresentee 
la face de la porte exterieurement; en B, sa coupe; en G, son plan. 
ljunique bras D, suspendant la passerelle, pivote sur les tourillons a, 
et vient, elant releve, se loger dans la rainure E. Alors le tablier G 
entre dans la feuillure g et ferme hermetiquement Pentree. Ce tablier 
est suspendu au moyen d'une chaine H, a laquelle est attache un arc 
de fer K, qui recoit deux autres chaines L, lesquelles portent le bout 
de la passerelle M. Le'bras releve, Parc de fer vient se loger en l, et 
les chaines, etant inclinees en retraite, forcent le tablier a entrer en 
feuillure. Presque toujours une herse ferme Pextremite posterieure 
du passage de la porte, comme l'indique notre figure. Nous avons 
donne quelques exemples de portes de villes qui possedent, a cote de 
la porte charretiere, une de ces poternes a pont-levis mfi par un seul 
bras (voy. fig. 34 et 35). Lorsqu'il s'agissait de faire sortir ou rentrer 
une ronde ou une seule personne la nuit, on abaissait la passerelle de 
la poterne; on evitait ainsi de manoeuvrer le grand pont-levis, et l'on 
n'avait pas a craindre les surprises. Quelquefois, pour les entrees des 
donjons, la passerelle consistait en une echelle qui slibattait jusqu'au 
sol, alors la chaine etait mue par un treuil et un bras. 
Mais il est une serie de poternes de places fortes qui presentent une 
disposition toute speciale. Il fallait, lorsque ces places contenaient une 
garnison nombreuse, pouvoir les approvisionner rapidement, non- 
seulement de projectiles, d'armes et -d'engins, mais aussi de vivres. 
Ur. si l'on considere que la plupart. de ces places sont situees sur des 
escarpements; que leur acces etait (lifficile pour des chariots; que les 
entrees en etaienl. etroites el. r-ares; qu'en temps de guerre, l'affluence 
des charrois et des personnes du dehors devenait un danger; que les 
gardes des portes devaient alors surveiller avec attention les arrivants; 
que parfois on s'etait empare de villes et de cliateaux en cachant dans 
des charrettes des hommes armes et en obstruant les passages des 
portes, on comprendra pourquoi les approvisionnements se faisaient 
du dehors sans que la garnison fut obligee d'abaisser les ponts et de 
relever les herses. Alors ces approvisionnements etaient amenes a la 
         
du sol exterieur, dans un endroit speciatl, bien masque et tlanque; ils 
etaient. liisses dans la forteresse au moyen d'un plan incline, dispose 
en face de cette poterne. Il y avait au Mont-Saint-Michel en mer une 
longue tremie ainsi pratiquee sur l'un des flancs de la forteresse supe- 
rieure, en face de la porte de mer. Cette tremie, de maconnerie, abou- 
tissait a une poterne munie d'un treuil, et ainsi les vivres et tous les 
fardeaux etaient introduits dans la place sans qutil fut necessaire 
d'ouvrir la porte principale. Cette tremie fonctionne encore, et les 
approvisionnements de la forteresse ne se font que par cette voie. Le 
chateau de Pierrefonds possedait aussi sa poterne de ravitaillement.
	        
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