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PORTE
seurs postes a Fetage superieur avec les servants de la seconde herse
et avec les gens des postes inferieurs. (les trous, qui ont 0'263 de
largeur sur 0'250 de long, permettaient meme au besoin de placer des
echelles. Mais ils etaient surtout perces pour faciliter le comman-
dement, q-ui partait toujours de la partie superieure des defcnses. La
figure ä presente la coupe longitudinale de la porte faite sur l'axe. On
voit, en B, l'interruption du tablier du pont; en G, la coulisse de la.
premiere herse, et en D, la coulisse de la seconde. La premiere herse
est manoeuvree de Fetage superieur, en E, place immediatement. sous
le plancher reserve aux defenseurs. La seconde herse est manoeuvree
de la chambre dont nous avons donne le plan (fig. 4). Les trous des
hourds de la defense superieure sont apparents en G Devant la pree
miere herse est dispose un grand machicoulis; un second machicoulis
est perce devant la seconde herse. En H, nous donnons la coupe de la
chambre de la herse faite sur la ligne abcd du plan (fig. avec les
salles voütees du rez-rle-chaussee et du premier etage. La coupe fig. ä
montre egalement les escaliers de bois qui permettent de monter de
la cour du chateau, soit a la chambre de la herse, soit a lietage supe-
rieur. Une premiere porte de bois etait disposee en avant de la fosse,
sur le pont, en I, afin de commander le tablier de celui-ci. Get espace
en avant de la premiere herse etait abrite des traits qu'auraient pu
lancer les assaillants, par un petit comble en appentis, laissant d'ail-
leurs passer les projectiles tombant du premier mztchicoulis. Ainsi,
en cas d'attaque, une garde postec sur le tablier mobile couvrait
dabordle tablier du pont fixe de projectiles. Si l'on prevoyait que la
porte I allait etre forcee, on faisait tomber le tablier mobile. Du haut.
de la tour, d'oi1l'oi1 pouvait facilement voir les dispositions de l'atta-
que, on laissait couler la herse, ou fermait le vantail (lerriere elle, et
l'on commandait, au besoin, de laisser tomber la seconde herse. Alors
toute la defense agissait du haut, soit par les hourds, soit par les
ineurtrieres, soit par le grand machicoulis .Sil'on voulaitprendre l'of-
fensive et faire une sortie,on commaiulziitdu haut de lever la seconde
herse, ou massait son monde sous le passage de la porte,on prepa-
rait une passerelle, on faisait lever la premiere herse et l'on ouvrait
le vantail. Etait-on repousse, on rentrait quelquefois ayant l'ennemi
derriere soi; mais en laissant du haut tomber la premiere herse, on
separait ainsi les assaillants les plus avances de la colonne massee sur
le pont et on les faisait prisonniers. _
La figure 6 est une vue perspective de la porte prise du pont, en
supposant la (lefense de bois et son appentis enleves. Sur les. flancs
des tours on voit les deux corbeaux (lestines a porter la traverse pos-
terieure de cet appentis. La premiere herse est supposce levee et la
fosse non fermee par son tablier mobile. Sauf les herses, qui ont etc
supprimees, mais dont t.outes les attaches et les moyens de suspen-
Voyez HOURD, Iig.