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PORCÜE
B, etporlenl assez sur ces deuxfaisceaux de clolozinesk
On voit que ce porche n'est pas place dans l'axe de la nef A, rebätie
sur un autre plan. Il est surmonte, au premier etage, d'une salle voü;
tee en berceaux reposant sur des archivoltes, ainsi que le fait voir la
coupe (ligBO). Cette salle ne fait pas tribune sur la nefjelle est fermee
et ne s'ouvre de ce cüte que par une fenetre G dont l'appui est pose
2x 2 metres au-dessus du sol.
ggl
Les porches etablis sur ce plan ont donc etc zidoptes assez fre-
quemment dans cette partie de la France, c'est-indue dans le voisi-
nage de l'abbaye de Gluny; nous voyons que ces plans persistent pen-
dant le X1112 siecle. Le beau porche de Feglise Notre-Dame de Dijon fut.
eleve vers 1230, sur ces donnees, cest-a-dire avec trois arcades ouvertes
surla facade, deux piles isolees interieures portant six voütes cfarete,
une salle superieure, et deux tours qui n'ont point are achevees.
La disposition de ce porche est remarquable. Bäti de bons mate-
riaux, bien qu'avec ecoilomie, il estpeut-etrel'expression laplus franche
de l'architecture bourguignonne de la premiere moitie du xuf siecle,
si originale, si audacieusement combinee. Il n'a manque aux archi-
tectes de cette ecole que de pouvoir mettre en cicuvre des maleriaux
d'une rigidite absolue, comme le granit ou meme la fonte de fer.
Telle etait la hardiesse de ces artistes, qu'ils osaient, avec des pierres
calcaires, d'une grande resistance il est vrai, mais cependant. suscep-
tibles (Pecrasement, parce qu'elles etaient basses entre lits, elever des
f H. Millet, chargü de la restauration du charmant üdificc, a dü remplacer les colonnes
(lui äätaient ocrasäcs; il a placzä au milieu de leur groupe une colonne de granit, et a pu
ainsi conserver 51 ce narthex toute son eälägance. (Voyez les Archives des 1non1nnents faisio-
riqizes, publiäes sous les auspices de Son Exc. le Ministre cPEtat.)