Volltext: [Palais - Puits] (T. 7)

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duit dans notre figure. Villars de Iflonnecourt a bien le soin de nous 
dire que cet appareil avait ete combine aün de (vacher les joints des 
tambours; il n'est pas besoin d'ajouter que l'appareil se chevauche de 
deux en deux assises. Au niveau du triforium, en ab (voy. llileivation B), 
le pilier adopte la section G. La colonne engagee d fait corps avec la 
hatisse, dest-a-dire qu'elle est elevee par assises, tandis que les colon- 
nettes e recevant les arcs ogives des grandes voütes, et les colonuettes f 
recevant les formerets, sont rapportees en delit, maintenues par des 
bandeaux g, la, qui font bagues, et les chapiteaux i et l. Ijzirchitecle. 
de Notre-Dame de Remis nlavait pas encore une theorie bien arretee 
sur fequilibre des voütes dans les grands editices gothiques, et il avait 
cru devoir donnera ces piliers une tres-forte section; il avait, au ni- 
veau du triforium, cru devoir elever encore un gros contre-fort en porte 
a faux pour asseoir les piles recevant les arcs-boutants (voyez GATmTJ- 
DRALE, fig. 1117). L'architecte de la cathedrzile d'Amiens fut plus hardi : 
il donna une section beaucoup plus faible a ses piliers, et ne songea a 
les maintenir dans leur plan vertical que par le secours des arcs-bou- 
tants (voy. CATIIIÄDRALIE, fig. 20). 
D'autres constructeurs avaient essaye des colonnesjumelles dans 
les cathedrfiles de Sens et d'Arras (voy. la section D) (1160), ou plus 
tard des colonnes avec une seule colonnette adossee (voy. section E), 
ou encore des colonnes a section ovale, comme dans le choeur de la 
cathedrale de Sees (fin du xnit sieclfa) (voy. section F), domines qu'ils 
etaient par cette idee de resister aux poussees et de prendre le moins 
de place possible, de ne pas obstruer la vue des nefs et des sauc- 
luaires. 
Les exemples de piliers empruntes aux cathedrales de Reims et 
fPAmiens nous font voir seulement une grosse colonne centrale can- 
tonnee de quatre colonnes engagees ; les colonnettes destinees a porter 
les arcs ogives et les formerets ne prennent naissance qu'au-dessus du 
(fhapiteau iuferieur. Vers le milieu du xni" siecle deja on faisait. des- 
cendre les colonnettes des arcs ogives des grandes voütes jusquäi la 
base meme du pilier; puis bientot on voulut porter les arcs ogives 
des voütes des collateraux sur des colonnettes speciales; les piliers pri- 
rent donc la section clonnee par la figure 15 : A etant le cote faisant 
face a la grande nef, et B la partie du pilier en regard du col-laterzil. Des 
llinstant qu'on admettait que les arcs ogives, comme les archivoltes 
et les arcs-doubleaux, devaient posseder leur colonnette montant de 
fond, il etait logique (l'admettre que les formerets eux-intimes posse- 
(lassent leurs supports verticaux, et meme que les membres de ces 
nerfs de voütes eussent chacun un point d'appui special. On multiplia 
donc les colonnettes autour du cylindre central, et les moulures elles- 
memes des arcs vinrent mourir sur la base du pilier. Ce parti tendait 
a faire supprimerles chapiteaux; car a quoi bon un chapiteau (les, que 
la moulure formant l'arc se continue le long du pilier? Vers 1230 deja, 
les colonnettes cantonnant, les piliers ne sont plus detachees, nione- 
vu.  22
	        
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