Volltext: [Palais - Puits] (T. 7)

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PILASTRE 
son triangle et eclairait largement la salle dans salongueur. Ce pignon 
appartenait aux constructions elevees par Louis d'0rleans pendant. les 
premieres annees du xvt siecle. Parmi les pignons d'arcl1itect.ure civile, 
plus simplement traites, ilfautciter ceux du clonjondu chäteau de Pierre- 
fonds. Nous en presentons (Hg. M) deux specimens. Ils se combinent 
avec les crenelages du chateau, ainsi qu'on peut. le voir en A. Derriere 
le crenelage ressautant, suivant le rampant du comble, est pose l'esca- 
lier de service pourles Couvreurs, et pouvant meme au besoin etre garni 
de defenseurs. En B, est donnee la coupe de ce pignon, l'en11narche- 
ment etant profile en a et le faitage du comble en b. 
Le pignon C, qui appartient au meme chäteau, est muni d'un triple 
tuyau de cheminee d qui interrompt le degre, lequel alors se continue 
au moyen de marches de plomb sur le comble. En D, nous donnons 
l'un de ces pignons de grange du X1116 siecle, avec son contre-fort d'axe 
destine a contre-buter la poussee des arcs portant sur une epine de 
colonnes et soulageant les portees de la charpente. Les zirrhitectes du 
moyenage ne se faisaient pas faute de munir les pignons de contre- 
forts suivant les distributions interieures, soit pour accuser des murs 
de refend, soit pour contre-buter des arcs. Ils faisaient preuve, dans 
cette partie importante de leurs editices, de la liberte que nous aimons 
a trouver dans leurs cieuvres les plus modestes comme les plus riches. 
Le pignon accuse la coupe transversale d'un edifice, c'est donc la partie 
qui indique le plus clairement sa construction et sa destination; les 
architectes ont compris ainsi sa fonction, et ils se sont bien gardes de 
la cacher. Avoir un pignon du dehors, on saisit facilement les (liverses 
divisions du bättiment et sa structure, s'il est voüte ou lambrisse, s'il ne 
possede qu'un rez-de-chaussee, ou s'il se compose de plusieurs otages. 
Habituellement, les cheminees sont placees dans l'axe des pignons, 
afin d'amener facilement leurs tuyaux jusqu'au faite du comble et d'e- 
viler leur isolement. Ces tuyaux forment alors de veritables contre-forts 
creux qui roidissent les grands triangles de maconnerie 'et leur donnent 
plus d'assiette. Uetablissement des pignons dans les editices civils 
avait encore llufantage d'eviter les croupes en charpente, d'une con- 
struction et d'un entretien dispendieux, et de fournir de beaux dessous 
de combles bien fermes, aeres et sains. 
PILASTRE, s. D]. (ante). Pendnntläintiquile grecque, le pilastre, ou plu- 
1.0L lüznte, est, ainsi que le mot l'indique assez, une tete de IIILIP ou 
une clmine saillante elevee au retour dkäquerre   4. 
d'un mur. Sur le mur d'une cella, l'aime est le   
renfort eleve en A ou en B (fig. l), lequel ren- A 
fort porle un chapiteau et s appuie quelquefois B A 
sur une base. Dans l'architecture romaine, ce 
qu'on appelle pilastrc, est la projection d'une colonne sentie sur le nu 
d'un inur par une faible saillie. A (fig. 2) etant une colonne, B est son
	        
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