4,5 [ GRANGE "j
exäcutäe avec le plus grand soin, en beau bois de chäne, ä vive aräte.
La ügure 4 donne une des traväes Iongitudinalesf. Ces granges sont
H Xj
b; 1
p:
ioujours placäes sur des terrains abritäs, secs, niveläs avec soin, de
maniäre ä ärloigner les eaux pluviales de la base des murs. Dans le voi-
3
,f' y x3,
rail x
HT f M
sinage des chateaux, et meme quelquefois dans la baille, des granges
etaient elevees pour recevoir les approvisionnements de fourrages et de
grains necessaires a la garnison.
Les grandes abbayes avaient le soin de bätir leurs granges sur des
terrains entoures de murs de cloture, defendus par des echauguettes
et de bonnes portes ilanquees. Ces centres de provisions de grains et
de fourrages etaient occupes par des moines que l'on detachait tem-
porairement dans ces etablissements isoles au milieu des champs, par
suite de quelque faute, et pour faire penitence. Ils etaient habites aussi
par des freres convers et par des paysans. Ils contenaient donc des
logements disposes pres des portes, et, la nuit, les voyageurs pouvaient
trouver un gite dans ces dependances, signalees au loin par un fanal
et le son d'une cloche suspendue ail-dessus de l'une des cntrees. Peu
a peu les granges (Pabbayes, avec leurs enceintes et logis, virent se
grouper autour d'elles des habitations de paysans, et devinrent ainsi le
noyau d'un hameau. Nous avons en France beaucoup de villages qui
rcleväs avec le plus grand soin,
' Nous devons ces dessins,
la ville de Paris.
11 M. Davioud, architecte de