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diculaire sur la ligne de base, le point de rencontre F divise le rayon
AC en deux parties egales. Pesant la pointe du compas sur F, toujours
avec le meme rayon nous tracerons l'arc GCH. Les centres de l'arc brise
GCH seront poses sur les points FA qui divisentla base CG en trois
parties egales. C'est cet are auquel quelques auteurs ont donne le nom de
tiers-pointsä Or, les architectes dumoycn age netrouxfaient pas toujours
des aires assez etendues pour pouvoir tracerentierement les epures des
ares de leurs voutes grandeur dexeeution; on comprend en effet que
lorsqu'il s'agissait düälexfer une cathedrule comme celle d"Amiens ou de
Reims, il eüt fallu pour tracer, grandeur dlexeeution, toutes les epures
simultanement necessaires, un emplacement plus vaste que nkätait la
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surface occupee parle monumentlui-memeForce etaitalors de chercher
des moyens de traces occupant peu de place et presentant cependant une
exactitude rigoureuse. L'album de Villars de Honnecourt indique plu-
sieurs procedes propres Z1 tracer des panneaux de claveaux d"arcs sans le
secours d'une epure d'ensemble, et ce defaut d'espace pour faire les
epures obligea les architectesaadopter certains arcs brises traces d'apres
une formule geometrique. Ainsi, ces architectes ont-ils admis de prefe-
rence, a dater du milieu du X1110 siecle, trois ares brises : loFarc brise
engendre par le triangle equilateral; '20 l'arc brise tiers-point, et 30 l'arc
brise quinte-point. Le trace des ogives obtenu en posantles centres sur
deux points diviseurs de la base, en trois, en quatre, en cinq, en six, 611
sept et en huit, permettait de faire une epure rigoureuse, sans qu'il füt
' Cette dänomination nous semble en effet particulibremcnt applicable 51 cette sorte dfarc,
puisque la pointe du compas est placäe sur le troisiäme des points diviseurs de 111 base-
Cependant l'arc equilatcäral est souvent aussi appelä tiers-point. Nous allons Voir POUF
quelle raison.