OGIVE
demie de manier-e que cette lleche lfl soit a la base comme 2 M2 sont
a 4-. Etablissant 1e triangle dont le cote est hl, elevant sur le milieu une
perpendiculaire, la rencontre de cette perpendiculaire avec la ligne de
base hi donne le point g centre de l'arc hg'l. Relevant la ligne de
naissance des formerets de la hauteur op au-dessus du tailloir des
chapiteaux, on a procede de meme que pour Parc-doubleau; la ligne
de base AD de ces formerets etant a la fleche pq comme 4 est a 2 M2.
La section verticale sur le grand axe et de la voüte, donne en S la
clef E de la section verticale faite sur AB; en T, l'extrados de la
clef de l'arc formeret; en l, l'extrados de Farc-doubleau. Si nous joi-
gnons le point T au point S par une droite, nous ne pourrions degager
Tarete projetee BXS ; alors nous cherchons sur la ligne de base en s le
centre d'un arc passant par les points TS. Cette courbe est la section
verticale de la ligne de clefs Ft. Quant au point l, ilpeut etre reuni au
point S par une droite, ainsi que le fait voir la section verticale V faite
su? FP. lJepaisseur de Parc-doubleau iR etant fixee, il se trouve que la
ligne de naissance RH comprise entre l'intrados est divisee en trois
parties egales par les points g, m, centres de l'arc brise. Alors cet arc
est un tiers-point. On observe donc que tout le trace est commande
par les extrados des arcs, que cette voüte est un compromis cntrcla
coupole et la voüte dütrete, que l'introduction de l'arc brise donne une
grande liberte au constructeur dans la disposition des ventes sur plan
barlong, et que cependant l'artiste a soigneusement observe un prin-
cipe de proportions qu'il regardait non sans raisons comme bon, puis,
qu'il resulte du triangle auquel les anciens donnaient une valeur har-
monique parfaite.
Une difficulte, purement materiello et minime en apparence, obligea
bientot les architectes a faire de nouveaux progres dans le trace des
voütcs et a etendre les applications de l'arc brise. Vers la fin du xne
siecle on commencait des ediliccs religieux et civils d'une dimension
iuusitee jusqu'alors. On portait la largeur des grandes nefsjusqu'a 15
Ct 15 mätrcs et meme jusque 20 1. L'art de farchitectureetait alors ex-
clusivement "tombe entre les mains des laiques, et ceux-ci comprirent
bientot tout le parti qu'ils pouvaient tirer du nouveau systeme de
voütes. Avec cette logique qui distingue l'habitant (les Gaules, les mai-
tres des oeuvres reconnurent que, puisque de la coupole on ne conser-
vait plus que deux diagonales, ou deux sections faites sur les diago-
nales d'un parallelogramme inscrit dans le cercle, base de cette cou-
pole, il fallait franchement donnera ces deux arcs croises une fonction
utile, indispensable; il fallait en faire l'ossature de la voüte et porter sur
cette ossature des voütains independants les uns des autres, pouvant
ainsi s'incliner en tous sens, se biaiser, s'allonger, devenir tres-concaves
ou presque plats. Les voütes des cathedrales de Paris, de Senlis, celles
1 Nef de l'ancienne calhfädrale de "foulousn.