4-11 [ NARTHEX ]
les avaient-ils 21 tracer une archivolte sur deux colonnes A, B (figA) ; au
lieu de poser le point de centre de l'arc sur la ligne ab, ils relevaient
ce. point de mzlnierc qu'un rayon visuel cfl, par exemple, ne perdit pas
la naissance de cet arc par l'effet de la saillie des tailloirs ou bandeaux.
fffvxf
ffyxfx fx
ufx_
ff
ÄÄT B1
Dans l'article CONSTRUCTION, nous donnons les raisons qui souvent
obligcaienL les architectes 51 relever les naissances des arcs. On peut
aussi recourir aux mots ÜGIVB et VOUTR.
NARTHEX, s. m. Dans la basilique romaine, le narthex est le portique
eleve en avant de la nef et formant le fond de l'atrium. Dans la primi-
tive Flglise, la narthex etait destinee a contenir les catechumenes, les
energumenes, et au centre, en face de 1a porte de la nef, les 1aenitents
auditeurs, ("est-ä-dire ceux auxquels il etait permis d'assister au ser-
vice divin en dehors du temple. Pendant le moyen age, 1e mot de
narthex n'a point ete applique aux porches ouverts ou fermes de nos
(rglises; (Tailleurs il n'y avait plus alors ici ni catechumenes ni energu-
menes. Ce n'est que depuis le reveil des etudes archeologiques que
cette (lenomination de narthex a ete donnee aux porches fermes de
certaines eglises, comme les porches du Cluny, de Vezelay, de Tour-
nus, etc. Nous liacceptons, puisque nous avons cru devoir ne point
modifier le viocabulaire admis par les architectes et les archeologues.
Il n'en faut pas moins constater que le mot nartltaav n'est pas applitra-
ble 51 nos ediiices religieux; il est remplace par le mot porche.
Il y a des porches ouverts, il y en a de fermes. Les eglises de l'ordre
de Cluny et celles de l'ordre de (liteaux avaient toutes les porches fer-
mes plus ou moins etendus, en avant de 1a nef. Le porche des eglises
de tlluny etait meme une sorte dantäglisc tres-vaste, ainsi que ceux des
äglvlfeS übbüüäles de Yezelay. de la Charite sur Loire, de Saint-Philibert
de tournus, etc. La distinction entre les porches ouverts et fermes etant