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renis etages des tours. Ces ouvertures apparaissent dans les fortifica-
tions du commencement du X119 siecle Assez. rares alors, elles se multi-
plient pendant le Xllle siecle; elles participent aux moyens de defense.
Vers le milieu du XIVe siecle, ces ouvertures redeviennent de plus en plus
rares dans les parties inferieures des defenses et se multiplient ä leur
sommet; elles ne reparaissent qu'au moment oulHn-tillerie a feurem-
place les anciens engins de defense. Ces meurtrieres ou archeres, per-
oees au niveau du sol inlerieur des remparts et des planchers des tours,
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permettaient non-seulement de lancer des traits Jarbalete ou des ne-
ches, mais aussi de voir, sans se decouvrir, les travaux que les assie-
gcants pouvaient tenter pour battre ou saper les ouvrages. Parmi les
plus anciennes meurtrieres caracterisees, nous citerons celles des tours
et courtines du chäteau de la cite de Garcassonne, chäteau dont la con-
slruction remonte au commencement du X110 siecle. (les meurtrieres
(fig. l) selcomposent ä Finterieur d'une sorte de niche voütee en ber-
ceau surbaisse, destinee a recevoir au moins un defenseur. Le mur,
reduit '21 une epaisseur de 0'270 parla construction de la niche, est perce
d'une ouverture evasee ä Pinterieur et tres-elroite äliexterieur, afin de