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(1 Les gentilshommes v, dit le Laboureur", c: ont seuls droit d'avoir des
H girouettes sur leurs maisons: elles sont en pointes comme les pen-
K nons, pour les simples chevaliers, et carrees comme les bannieres,
ff pour 133 Chevaliers banngrets, n a O11 sait dit GHCOPB Sainte-Pa-
layei, a que le premier acte de possession d'un fief, d'une seigneurie,
v d'une place prise ä la guerre, etait marque par la banniere du nou-
H veau seigneur, arboree sur le lieu le plus eminent, sur la tour la plus
M elevee. u) Les girouettes anciennes sont rares : habituellement elles
ätaient peintes aux armes du seigneur ou decoupees de faeon ä figurer
les pieces de ces armes; quelquefois on les surmontait d'une couronne,
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mais cela vers la fin du xv" siecle. La plupart des girouettes ou wire-wire
anciennes sont disposees de telle facon que la partie pleine est main-
tenue en equilibre par des contre-poids, de maniere a faciliter le rou-
lement sur le pivot de fer (fig. 4). Les girouettes du moyen age sont
petites, haut montees sur les tiges de fer et accompagnees d'epis de
plomb (voy. E111). L'Hotel-Dieu de Beaune conserve encore les anciennes
girouettes de ses combles, peintes aux armes de Nicolas Rollin, chan-
celier de Bourgogne (1441); ces girouettes sont carrees, avec un seul
contre-poids, et decorees aux deux angles extremes de feuilles decou-
pees. Voici l'une d'elles (fig. 2). Nous avons encore vu au chateau
' Ürigines {les armoiries, p. 93. Voy. Salvaing, Chambolas et la Pcirbrc.
" Illämoires sur l'ancienne chevalerie, t. I", p. 360 (notes).