Volltext: [Gable-Ouvrier] (T. 6)

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sont d'autant plus dures e t (IOHIIJZIClLBS qu'elles se rapprochent du centre. 
d'autant plus poreuses qulelles se rapprochent de la circonference. Ces 
couches contiennent donc d'autant plus d'eau qu'elles ont un plus grand 
rayon. Lorsque le bois se desseche, les couches exterieures prennent un 
retrait plus eonsiderzible que celles interieures; il en resulte des fentes 
ou gerces, tendant toutes au CtBLIP du tronc. Si le debitage du bois est 
fait sans tenir compte de cet effet de la dessiccation, les planches debi- 
tees se gercent. ou se contournent; elles sont sensibles a toutes les 
variations de la temperature. Si, au contraire, ce debitage est fait en 
raison de la direction naturelle des gerces, les planches se retrecissent 
dans leur largeur, mais ne peuvent ni se fendre ni raffiner, Nest-a-dire, 
se courber dans le sens de leur sciage. Le cfhene est ferme d'une suc- 
cession de couches comme tous les bois, mais ces couches sont reunies 
par des especes de chevilles naturelles qui les rendent solidaires; ces 
ifhevilles, qu'on nomme mailles. tendent au centre du tronc. Si donc 
le debitage est fait comme l'indique le trace sur le quart B, il est fait 
dans les meilleures conditions; clest ce qu'on appelle 1e debitage sur 
enailles (parallelement aux mailles). Ce debitage est long et laisse tomber 
beauc-onp de triangles qui ne sont que des ehanlattes. Le meilleur 
debitaige zipres celui-ci est le debitage trace sur le quart D. puis celui 
trace sur le quart E. Quant aux madriers et membrures, le (lebitage le 
plus econoniique est celui trace en F. Les mailles du chene donnent 
non-seulement de la solidite aux planches debitees suivant les rayons 
du tronc, mais encore preseutent des parements d'un aspect soyeux, 
moire, qui ajoute beaucoup a la bcaute du bois. Les chenes debites 
sur mailles sont donc les meilleurs pour la menuiserie  
Bien que les menuisiers employassent la colle de peau et la colle 
de fromage, cependant la solidite de l'oeuvre dependait avant tout de 
la disposition des assemblages a queue dhironde, ou chevilles. 
Pourjeindre des ais, on ne se servit qu'assez tard (vers le XVÜ siecle) 
des rainures ou languettes. On les reunit au moyen de queues d'hironde 
entaillees a mi-hois (fig. l), ainsi qu'on le voit en A; ou de barres ombre- 
vees et chevillees, B; ou de barres a queues entierement embrevees, C; 
ou-de prisonniers D, de bois dur ou meme de fer. Ce sont la des combi- 
naisons elementaires qui ont du etre appliquees de touttemps. En effet, 
' Qualile que nous appelons aujourd'hui eliene de Hollande et qui est encore, en grande 
partie, fournie par la Champagne. En effet, beaucoup de bois de menuiserie qui nous 
viennent de la Hollande sont achetäs par des marchands hollandais dans les forets au-dessus 
(le Reims. La maniere de zlebiler nos bois nous rend tributaires des Hollandais. En ellL-t, 
les Hollandais debitent, les bois sur mailles, r-fest-a-dire qu'ils font faire les sciages, autant 
(1116 possible, tendant toujours au centre de l'arbre, ainsi que cela se pratiquait au moyen 
5'313 et ainsi que le, pratiquent encore les fendcurs de merraiii. (Voyez a ce SllJCl. le T-raztä 
de läivaluation de la menzliseriv par A. Buileau et Fi Bellot, Paris, 1847, p, 48 et suiv-i 
Ct Hassenfratz, Tlzänrie (les bois, Paris, 1804-, p. 133)
	        
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