Volltext: [Gable-Ouvrier] (T. 6)

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incrustations pendant les x1", xue et X1116 siecles 1, comme pave, et le 
marbre blanc pour des autels, des retables, des tombeaux et des sta_ 
tues. Le systeme de construction admis a la lin du X116 siecle en France 
11e se pretait point d'ailleurs a l'emploi du marbre, qui, meme dans 
Tantiquite romaine (excepte lorsqu'il s'agit de points d'appui isoles, 
comme des colonnes),n'etaitguere applique que sous forme de reve- 
tement. 
Les poätes et les chroniqueurs du moyen age ne se font pas faute 
cependant de mentionner des ouvrages de marbre, palais marbrins, 
escaliers marbrtns, chambres marbrlnes. Ce qui prouve que l'e1nploi de 
cette matiere etait considere comme un luxe extraordinaire. Les abbes 
qui reconstruisirent leurs monasteres pendant les x1" et X110 siecles, 
ou les contemporains qui racontent leurs gestes, ne manquent pas de 
signaler de nombreux ouvrages de marbre qui n'ont jamais existe. Ce 
sont 1a de ces hyperboles tres-frequentes chez ces chroniqueurs. C'est 
ainsi que Suger avait, dit-on, fait venir des colonnes de marbre d'ltalie 
pour le pourtour du sanctuaire de Feglise abbatiale de Saint-Denis; 
or, ces colonnes sont de pierre dure provenant de carrieres pres de 
Pontoise. Le vulgaire donne souvent aussi le nom de marbre a cer- 
tains calcaires durs qui prennent le poli, mais qui n'ont pas pour cela 
les qualites du marbre. 
Lorsque les sculpteurs du moyen fige ont voulu tailler le marbre, ils 
s'en sont tires a leur honneur; il suffit, pour, s'en assurer, d'aller voir 
a Saint-Denis un assez grand nombre de statues de marbre blanc des 
xlv" et xve siecles qui sont d'une excellente facture (voy. STAT-Uainn). 
Les musees de Toulouse et dlfkvignon possedent aussi beaucoup de 
dehris de monuments de marbre des x11", X1110, XlVe et xv" sieeles, d'un 
beau travail 
MARCHE, s. m. 
Lieu de vente couvert (voy. HALLE). 
MARQUETEHIE (ÜUVRAGE ma). 
MENUISERIE, 
MENEAU, s. m. Peu usite au singuliein-On donne ("O nom aux mon- 
tants et compartiments de pierre qui divisent la surface d'une fenetre 
en plusieurs parties vides que l'on remplit, soit au moyen de vitrages 
dormants, soit au moyen de chässis ouvrants, egalement pourvus 
de vitrages (voy. FENETRE). En Italie, en Espagno et meme en France, 
dans les premiers siecles du moyen uge, les fenetres des edifices pu, 
blics etaient souvent depourvues de vitres; des claires-voies de pierre 
de metal ou de bois etaient alors disposees dans leur ouverture beante, 
pour tamiser la lumiere et empecher le vent ou la pluie de penetrer 
dans les interieurs. Lorsque l'usage des vitrages devint habituel, vers 
' A la cathädralc de Lyon, par 
exemple
	        
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