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deux descentes de caves et les deux balcons sont abrites. Derriere ces
habitations sont plantes de petits jardins auxquels on arrive par les
ruelles. Nous ne saurions dire si ces jardins etaient communs ä plu-
sieurs maiisons, ou s'ils appartenaient seulement a quelques-unes
d'elles, car les elotures de ces terrains ont ete depuis longtemps bou-
leversees; ils arrivaient en bordure le long de l'ancien rempart.
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Les ruelles d'isolement entre les maisons, qu'elles fussent simples ou
jumelles, avaient necessairement amene les architectes a elever les murs
goutterots sur les ruelles et les pignons sur la rue. Ces ruelles, qu'en
langage gascon on appelle endronnes, existaient meme parfois lorsque
les maisons formaient portique continu ou allce couverte sur la rue,
disposition assez frequente dans les bastides francaises et anglaises
bäties aux X1119 et XIVÜ siecles sur les bords de la Garenne, de la Dor-
d0gne, du Lot et dans les provinces meridionales 1. On conooit parfai-
' Nous citerons, parmi ces bastides bäties d'un seul jet de 1260 ä 1330, celles düäigues-
Mortes, de Carcassonnc (ville basse), de Libourne, de Villeneuve dälgen, de Villefranche
de Rouergue, de Monflanquin, de Valence, de Castillonnäs, de Sauveterre, de Pnyguilhem,
de la Sauvetat, de Villeräal en Agenais, de Villefranche de Bclves, de Lalinde, de Beau-
mont, de Domme, de SuinLc-Foy (Gironde), de Villofranche de Longchapt, de llloliäres et
de Monpazier dans le bas Pärigord; de lllonsügur, de Belin, de Cadillae, de Saint-Osbert,
(10 Criion, dans les environs de Bordeaux (voy. les articles sur PATChitect. civile du nzoym
fige par MM. Fälix de Verneilh et Victor Petit, dans les Annales archdologiques, t. VI, X, X1
81 Xll). Dans le nord de la France, nous citerons encore les villes de Villeneuve-le-Roi,
de Villeneuve-PArchz-vüque.Toutes ces bastides präsentr-nt de: plans rägulicrs tiräs au cor-
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