439 [ LUCARNE ]
Gt posterieurement par les pilastres G, contre lesquels viennent s'ap-
puyer les jouees de charpente. De petits caniveaux H recueiuent les
eaux du comble qui coulent le long de ces jouees, pour les verser dans
les cheneaux (voyez la face laterale D). Sur les sablier-es I posees
Sur les jouees (voyez la face posterieure C), venaient sembrever les
madriers formant chevrons et recevant les lambris interieurs, de ma-
niere a degager le jour dormant K, les chassis rectangulaires etant
seuls ouvrrzmts. Des lucarnes de ce genre existaient au Palais a Paris,
sur les batiments du commencement du XIVB siecle, aux chateaux de
Montargis, de Sully, de Coucy et de Pierrefonds (commencement du
Xve siecle), et de beaucoup d'autres palais ou chäteaux. Celles du milieu
et de la fin du Xve siecle sont tres-communes.
Dans certaines provinces de France, comme la Bretagne, la Picardie
et la Normandie, on avait pourhabitude, pendant les XlTe et XVe siecles,
de donner a certains batiments des campagnes, a des logis de cha-
tcaux, une assez faible hauteur, et de les couronner par des combles
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änormes; car, bien que ces bätiments fussent simples en äpaisseur, ils
portaient quelquefois jusqlfä 10 et M metres dans oeuvre en largeur;
or, les combles ätant traces düipres un triangle equilatäral, on com-
prend que les faitages devaient sWälever beaucoup au-dessus de la cor-
niche. (les bätimenls, en coupe, etaient alors disposes de cette ma-
niore (fig. 3): '1" un etage de caves A; 2" un rez-de-chuussee B; 3" un
premier (Stage C, ä demi mansarde; 4" un otage ä mi-comhle D et le