dehors, elles (1(
que ces loges m
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nmaicnt aux habitants un sächoir excellent. Observons
mt basses, bien abritäes et ferrnäes aux Oxträmitffws.
Q
Dans le voisinage des places de marches, on etablissait aussi parfois
des loges peu elevees alu-dessus du sol de la voie publique sous quelques
maisons, pour permettre aux marchands de traiter de leurs affaires
51 l'abri du soleil et de la pluie. Il existe encore a Vire (Calvados) une
petite loge de ce genre, (lispostf-e sous une maison du xlvt sieele. Rien
n'est plus simple que cette construction (fig. 3), qui se compose de deux
piles et de deux colonnes de pierre reposant sur un bahut; d'une aire
(lallee et de quelques marches posees achacilne des extremites donnant
sur la voie publique. La faeade de la maison, en pan de bois bourde de
briques, repose sur les deux piles d'angles et les deux colonnes, si bien
que cette loge n'est autre chose qu'un bout de portique sureleve avec
bahut sous ses colonnes.
Sur les faqades des hotels de ville, des palais, des maisons de riches
laartieuliers, il y avait quelquefois, mais fort rarement en France, des
loges disposees a la faeou des breteches, dest-a-dire tiortees en encor-
bellement sur des consoles. (les loges, par leur petite (limensiou, n'e-
tnient, a proprement parler, que des balcons couverts. Elles etaient
moins rares dans les provinces de FEst et du Sud-Est que dans 1'Ile-
de-Frzince, les provinces de l'0uest et du Centre. Quelques maisons
de Dijon en possedaient autrefois; on en trouvait a Metz, a Verdnn, et
Vers les bords du Rhin, comme en temoignent de nombreuses gravures
des xve et xvue siecles. Ces loges en encorbellement, ou plutot ces bre-
teches otivertes, etaient posees au-dessus des portails des maisons, au
Premier etage, et formaient ainsi une sorte d'auvent sur Pentree.
Nous donnons (fig. 1s) l'une d'elles que nous trouvons indiquee assez