JOINT
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dur, mais n'a pas toujours une parfaite adhärence avec celui qui a
servi ä. la pose et qu'il a fallu dägrader il une certaine profondeur pour
rejointoyer.
1 On voit aussi, dans des ädifices de 1a fin du x12 siäcle des provinces
märidionales voisines du Centre, comme Fäglise Saint-Sernin de Tou-
m .
Yxx x
K
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loiise, par exemple, des joints saillants, mais a section convexe (fig. 8).
Ceux-ci, en n'arretant pas Fhumidite qui coule le long des parements,
sont moins sujets a se degradcr par l'effet de la gelee.
La duree desjoints dcpcnd beau-
XÄ 4 coup de la qualitc de la pierre ein-
ployce. Avec les calcaires poreux,
m XX avec les calcaires siliceux tres-ru-
" "'54 gueux, on fait diexcellents joints,
fffflfilliili, l Il n'en peut etre de nieme avec le
hailffll] gres, qui jamais ifadhere parfaite-
ment au mortier par suite (le son
px ffptitutle rparticuliere a ahsorbel.
' K N l Xäk lhumidite. Alors [les mortiers se
"gä-fifäpl in a dessechent etsc degradent promp-
tement. Aussi avons-nous observe,
A, dans quelques monuments de l'Al-
sace, comme a la cathedrale de
j Strasbourg, par exemple l, que les
constructeurs (pour evi ter, sur des
"xlgiixilärä; plans incliiies ou des parements
291,517, il directement exposes ala pluie, la
i degradation des Joints de mortier,
klffä; l ut: TTw" toujours pulverulents, surtout pres
gis ' i de la surface exterieure) avaient
i pratique, des deux cotes de ces
"i-Wgff" joints, de petites saignees pour
LQL T conduire les eaux sur les pare-
ments et preserver le mortier du
lavage (fig. 4).
En principe, du moment qu'on ne peut poser les pierres absolument
1 Face des contre-forts du lransscpl cxposäc au vent de pluie.