IIÜTELLERIE
1-20
Hopital de Saint-Gervais, fonde par Gatien Masson, prätre, en 1171. La chapelle
dc cet häpital ne fut dediee qu'en 1411.
Hüpital de Sainte-Gatherine, appele primitivement de Sainte-Opportune (1180 en-
iviron). La chapelle fut construite en 1222, puis reparee en 1479.
Hopital de la Saintelfrinile, rue Saint-Denis, fonde par les deux freres Escuacol
en 1202. Cet hopital possedait un fort belle salle pour coucher les pauvres.
En 1210, 011 y ajouta une chapelle. Les enfants des pauvres etaient recueillis
et eleves dans Petublissement. Cet hüpital fut successivement augmente jus-
quicn 1598.
Hopital des Quinze-Vingts, fonde par saint Louis en 1'254.
Hopitail de Saint-Marcel (anciennement de Lourcine), fonde par lllarguerite de
Provence apres la mort de saint Louis.
Ilopital des Jacobins, fonde en 1203. En 1366, Jeanne de Bourbon, femme
de Charles V, Paugmenta.
Iflopilal de Saint-Jacques du Haut-Pas, fonde par Philippe lV en 1226.
lflüpital tenant au prieure de la Charitü (Notre-Dame des Billettes), fonde par
le bourgeois de Paris Roger Flamming, en 1'299.
Hopital Saint-Jacques aux Pelerins, rue Saint-Denis, fonde en 1315 par Louis X.
La chapelle fut terminee en 1323.
Häpital Saint-Julien aux Blänätriers, fondu par deux mänälxfiers en 1330. Eu 133 i,
les fondateurs augmentärent cet häpital par l'acquisition de plusieurs zuaisons
voisines.
Häpital du Saint-Säpulcre, fondä par Philippe de Valois en 1333.
Hüpital du Saint-Esprit, fonde? en 1361 pour les enfants.
Häpital conventuel ou
Charles V.
commanderie
du PetitA-Saint-Antoine,
fondä
O11
1368, sous
Il existait encore, en dehors de ces ätablissements, dans un grand
nombre de communautäs et dans les paroisses, des maisons ou salles
pour les malades, les pauvres et les pälerins.
HOTELLERIE, s. f. Il existait, a Pepoque gallo-roinaiiie, sur les grands
chemins, des hütelleries il distances assez rapprochees pour que le
voyageur put trouver un gite ä la {in de chaque journee. Ccs ziuberges.
1nansi0n3, {iraient de grandes hütelleries dans lesquelles on trouvait
des chevaux de poste, un gile, a boire et a manger. Elles servaient
detapes pour les soldats et ctaient Illacecs sous la surveillance d'in-
specteurs, fmmzentarii et curiosi, qui veillaient a leur bonne tenue et
qui etaient charges dlespionncr les voyageurs. Les hütelleries deve-
naient ainsi des lieux utiles a la police secrete des prefels du pretoirc,
et cependant, pour avoir droit de gite dans les mansions, il fallait se
munir d'une sorte de carte de circulation, diploma tractatorizlfnz. D'ail-