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voütes parties par parties, puis attendre la recolle (les ressources ne-
cessaires pour elever les murs goutterots et les grandes Charpentes.
Alors on couvrait provisoirement chaque portion de voüle Lernlinee par
le procede le plus simple et le plus äcononnque : au-dessns des arcs
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formerets on elevait des gables de charpente dont le sommet (Stait au
niveau d'un faitage pose sur des potelets suivant l'axe principal de la
voüte. On reunissait ces sommets de gables avec ce faitage, on che-
vronnait, et l'on posait du lattis et de la tuile sur le tout (fig. 2) [voyez
le trace A]. Les constructeurs avaient eu le soin de i-eservor, (tans les
reins des voütes, des cuvettes aboutissant a des gargouilles jetant
les eaux (lirectement sur le sol, comme a la sainte Chapelle, de Paris, ou
dans les caniveaux de ceuronnements (tarcs-houtants, comme aNotre-
Dame d'Amiens (voy. le trace B. en C). Ainsi pouvait-on attendre plu_
sieurs mois, plusieurs annecs meme, avant de se mettre a clever les
tympans au-dcssus des fenetres, les hahuts et les grandes charpentes;
les voütes etaient couvertes, et les maeonneries n'avaient rien a crain-
dre de la pluie, de la neige ou de la gelee. Des que les approvisionne-
ments accumules permettaient de continuer l'oeuvre, entre ces gables,
et sans detruire les couvertures provisoires, on elevait les pilesD et les
portions de bahuts G; sur ces portions de bahuts, dont pm-asc gupd-
rieure atteignait le niveau des faitages des couvertures provisoires, on
faisait passer les sablieres du comble dcfinitif (voyez le trace A, en H),
on posait la grande charpente, on la couvrant, et, celle-ci terrninee, on