Volltext: [Dais-Fût] (T. 5)

FOURCHES 
avoir fait un proces en regle, le rependirent cn effigie a une potence 
aux armes du roc". 
Le droit de haute, moyenne et basse justice, appartenait a la fcoda- 
lite ; les grands vassaux qui relevaient Llirectement du souverain 
a infeoderent certaines portions de leurs domaines a des vassaux dtun 
a rang inferieur, et ceux-ci, les imitant, constituerent. egalement de 
u nouveaux fiefs, dont ils garderent, la suzeraincte. En meme temps 
c les uns et les autres firent (zessioit de leur (lroit de justice sur ces 
a portions de territoire, non sans mettre toutefois quelques restric- 
c tions a cet abandon, mais limitant plus ou moins lctenduc du pou- 
a voir qu'ils concedaienti..." Les fourches patibulaires consistaient en 
u des piliers de pierre reunis au sommet par des traverses de bois aux- 
u quelles on attachait les criminels, soit qu'on les pendit aux fourches 
a meules, soit que, fexecution ayant etc faite ailleurs, on les y exposait 
ff ensuite a la vue des passants. Le nombre des piliers variait suivant 
c la qualite des seigneurs: les simples gentilshommes hauts justiciers 
a en avaient deux, les chatelains trois, les barons quatre, les (romtes 
a six, les ducs huit; le roi seul pouvait en avoir autant qu'il le jugeait 
a convenable. ä) Il pouvait aussi faire supprimer les gibets dont il avait 
a permis Petablissement. En 1487 3, c le procureur du roi au Ghastclet 
a alla en divers lieux de la prevoste et vicomte de Paris faire demolir 
a les fourches patibulaircs, carqtians, echelles, et autres marques de 
a haute justice, attendu que le roi Louis XI avoit accorde a plusieurs 
a droit de haute justice, qui fut revoque par Edit de revocation genc- 
a rale de tous dons de portion du (lomaine alienc depuis le deceds de 
r: Charles VII que fit publier Charles VIII a son avenement a la cou- 
a ronne. a) 
Les fourches patibulaires, dit Loyseauü etaient placees au milieu 
des champs, pres des routes et. sur une eminence. En effet, beaucoup 
de lieux eleves, en France, dans le voisinage des abbayes, des resi- 
dences seigneuriales, ont conserve le nom de la justice, la grande 
justice. 
Certains gibets etaient faits de bois, se composaient de deux poteaux 
avec traverse superieure et contre-fiches; mais nous n'avons pas a nous 
occuper de ceux_ci, qui n'ont aucun caractere monumental, Parmi les 
gibets renommes, pouvant etre consideres comme des editices, il faut 
citer en premiere ligne le gibet de Montfaucon. Sauval dit que, c des 
a ltan 1188 et peut-etre auparavant, il y avoit un lieu patibulaire sur le 
a haut de Montfaucon..... Montfaucon, ajoute-t-il, est une eminence 
a douce, insensible, elevee, entre le faubourg Saint-Martin et celui du 
f Renseignements fournis par M. Achard, archiviste de la prd 
' Des anciennes fourches paliblzlzzivwzs de JVIontfa-uemz, par 
1836, Techener. 
" Comptes et ordinaires {le la preväte de Paris (Sauval, t. III, 
4 Traite des seigneuries.  Jacquet, Traite des jnstierw. 
Pari s, 
Wfecturc de VÄuclusc. 
A. de Lavillegille. 
p. 181).
	        
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