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n et entrees, il y doit avoir des ponts-lavis, et tous les chemins des en-
u trees doivent etre rompus en travers de grans fosses on cinq ou Six
a lieux, fors un petit et estroit passage, lequel on doit rompre quand
u besoing est, afin qu on ne se puisse point approcher des portes, a pied
u ni a cheval, ni aunener du feu en carexs (charrette), ni en autre chose,
u et faire grande quantite de vosias par les (zheinins des entrees 1. n
Nous avons souvent trouve des traces (le ces coupures faites en tra-
vers des roules aboutissant aux portes. Ges coupures etaient garnies
de barrieres,etco1n1ne les roules IOHgCHlCHtPIVBSQLIO toujours les fosses,
afin detre battues de flanc par les tours et courtines, lcs coupures
donnaient dans le fosse de ceinture, afin de ne pouvoir servir de refuge
aux assiegeants. Mais ces details sont expliques a l'article PORTE.
Les 1aetites villes ou bastides bäties dans la seconde moitie du X111" siecle
en Guyenne sont entources de fosses avec enceinte; la plupart. de ces
petites cites sont, ainsi que leurs (lefenses, d'une regularite parfaite "l.
A propos de la laastide de Sauveterre, M. Leo Drouyn, dans l'excellent
' Il semblerait que ces vosias sont de petites traverses ou cavaliers peu eleves. On
trouve des traces de ces traverses terrassees dans la descente 51 la barbacaue de la cite
de Garcassonne, et meme dans les fosses creuses le long du front nord de cette forteresse.
' A ce sujet, M. A. Cliampollion-Figeac parait setonner, dans son recueil Des droits,
de ce que nous ayons avance ce fait (suffisamment prouve par les belles recherches
rle ill. de Vernlieil et les travaux de M. Leo Drouyn), savoir : que des plans des villes
dAigues-Mortes, de Carcassonne, de Villeueiive-le-lloi, de Vllleneuve-lArclievwiqiie, de
Siiinte-Foy, de Monpazier, de Monsegur, de Sauveterre, etc., ont aie arretes d'avance par des
seigneurs suzerains du X111" siecle, et il ajoute, a propos du plan de Monpazier en Perigord :
(t L'auteur (du Dictionnaire) donne infime le plan de cette derniere ville. Mais il est vrai
(t que cet auteur ne nous apprend pas d'on il a me cc plan d'une ville du XIII" siecle. n
Nous avons tire ce plan d'on M. Gliainpollion-Figeae pourrait le tirer lui-moine, Cest-a-dire
de Monpazier, jolie petite ville (Dordogne), dit le Dielionruzire de M. Girault de Saint-
Forgeau, ä 46 kiloinetrcs de Bergcrnc, chef-lieu de canton, fonde-e en l'28i, sous la direction
du fameux euplal de Bucli, Jean de Grailly; bien liatie, formee de rites larges et liräes au
OOIYIBUILHH. ll y a dans l'ouvrage de M. (1lizunpollion-Figezic, au milieu de recherches
pleines iliuteret, lorsqu'il cite d'anciens textes, bien rlluitres appreciations Sillguliäfgg
Le Savant compilateur nous accuse, par exemple, de nous laisser guider par les fantaisies
de notre imagination au sujet des cliateaux, lorsque nous donnons des plans (Fapres les
monuments existants. Entre autres choses, il pilfillll, ignorer que le cliateau Gaillard est
encore (lebouh en grande, partie, que ses fosses, tailles dans le roc vif, ne sont nullement
altüfs; il pl-Lqend, en citant notre texte tronque, quo la Roclie-tluyon nous n'avons trouve
qu-une pmel-ne du xiu" sieelc, et que, sur ce fragment, nous batissons ce qu'il veut bien
appeler des tue-mues Wjgrospectiues. Cependant. les touristes qui descendent la Scme peuvent
voir, non-seulement le eliateau, mais le LlOIIJOIl intact qui le surmonte. Pour combattre
w ("pu pimente comme des mamies, des systemcs, et faire ressortir chez nous des con-
tradictions nolnbreuses, M. Ghampollion-Figeac remplit quelques pages de son liiiede cita-
lions cmpruntees au Dictionnaire, citations incompletes, avec commentaires,appreciations
ou suppositions imercalges; ce qui n'est pas digne, pensons-nous, d'une critique serieuse.
H nbst point (fauteur qu'on ne puisse mettre en contradiction avec llll-Zlllüllle en prenant
un membre de Phrase ici, un autre u, Ol- OH SÜÜÜWÜ ces ffaämen-ts a laide de commelk